Les Pères de l'Eglise


 

 

Qui désigne-t-on par l’expression consacrée : les « Pères de l’Eglise » ?

Au sens strict, les « 
Pères de l’Eglise » sont les auteurs chrétiens de l’Antiquité, généralement (mais non exclusivement) des évêques, qui se sont distingués par la qualité de leur écrits, le caractère exemplaire de leur vie et l’approbation postérieure de l’Eglise.

En un sens plus large et courant, on classe aussi parmi les Pères de l’Eglise les autres 
auteurs chrétiens remarquables des premiers siècles, même si leur vie ou leur doctrine ne fait pas l’unanimité. Ainsi Tertullien (mort dans le schisme) ou Origène
 (dont certaines thèses ont été considérées comme hétérodoxes) sont également considérés comme des Pères de l’Eglise compte tenu de la valeur exceptionnelle de l’ensemble de leur œuvre et de l’influence considérable qu’ils ont eue sur de multiples aspects de la doctrine chrétienne.

Les « Pères de l’Eglise » sont les auteurs chrétiens de l’Antiquité, généralement (mais non exclusivement) des évêques, qui se sont distingués par la qualité de leur écrits, le caractère exemplaire de leur vie et l’approbation postérieure de l’Eglise.

Pères de l'Église- peinture miniature du xie siècle- de la Rus' de Kiev



Les auteurs hérétiques, comme 
Arius ou Marcion, ou schismatiques, comme Novatien, ne font pas partie des Pères de l'Église, de même que certains poètes (comme Prudence) ou historiens (comme Grégoire de Tours), auteurs chrétiens d'ouvrages qui ne sont pas dogmatiques.

La « 
patrologie » (analyse historique) et la « patristique » (analyse théologique) désignent l’étude des Pères de l’Eglise, de leurs écrits et de leurs doctrines. Ils recouvrent en pratique l’étude de toute littérature chrétienne des premiers siècles, y compris les écrits anonymes ; marginaux et même hétérodoxes : c’est-à-dire toute la documentation dont nous disposons sur l’Eglise ancienne.

 



Quelques repères chronologiques et politiques

L’époque des Pères s’étend de la seconde moitié du 1er siècle de notre ère (les premiers écrits patristiques sont donc contemporains d’une partie des écrits du Nouveau testament) jusqu’au VIe siècle en Occident et jusqu’au VIIIe siècle en Orient.

On peut découper l’ère patristique en 3 segments délimités par le concile de Nicée (325) et celui de Chalcédoine (451).
La période 
anténicéenne
 s’étend des origines au concile de Nicée (325). L’âge d’or de la patristique se situe entre le concile de Nicée et celui de Chalcédoine (451).
Les années qui suivent le concile de Chalcédoine, représentent la fin de l’âge patristique.

La documentation chrétienne de cette époque comporte les écrits des Pères grecs, des Pères latins auxquels il faut ajouter les documents conservés en langues orientales anciennes : syriaque (dialecte dérivé de l’araméen), copte et arménien.

L’Eglise a vécu sa jeunesse au sein de l’Empire romain qui a unifié politiquement le bassin méditerranéen et qui atteint l’apogée de sa puissance au IIe siècle avec la dynastie des Antonins Trajan (98-117), Hadrien (117-138), Antonin (138-161), Marc-Aurèle (161-180).

 


Les écrits patristiques

On appelle traditionnellement la période des « Pères apostoliques », la toute première période patristique, celle qui va du Ier siècle jusque vers le milieu du second - « apostoliques » en raison de leur proximité avec l’enseignement qu’ils ont reçue directement des Apôtres dont ils se réclament avec fidélité. 

-
Clément de Rome (mort vers l’an 100). Nous disposons d’une lettre qu’il a envoyée aux Corinthiens à la fin du premier siècle.
Ignace d’Antioche (mort vers 110). Nous possédons 7 de ses lettres qu’il a envoyées aux communautés chrétiennes d’Asie mineure et de Rome lors de sa marche vers le martyr.
Polycarpe de Smyrne (mort vers 167) qui aurait connu l’apôtre Jean
 et qui est mort en martyr.

Le témoignage de l’Eglise immédiatement post-apostolique demeure de première importance aujourd’hui car il laisse entrevoir la façon dont le message fondateur du Nouveau Testament a commencé à être frelaté.


Les écrits patristiques du deuxième siècle prennent deux directions.

- Certains Pères se donnent pour mission de défendre les chrétiens devant leurs contemporains, juifs ou païens qui sont souvent hostiles au christianisme, ce sont les 
Apologistes.
Justin de Naplouse (mort en 165) est le plus grand d’entre eux. Il a écrit des apologies adressées aux empereurs et rédigé un livre qui expose l’interprétation chrétienne des Écritures auprès du judaïsme : le Dialogue avec Tryphon (un rabbin peut-être rencontré à Éphèse).

- D’autres Pères cherchent à préserver la foi apostolique à l’intérieur de l’Eglise menacée par les divisions que suscitent les mouvances hérétiques comme le 
monarchianisme, le montanisme et le gnosticismeIrénée de Lyon rédigera son livre Contre les hérésies pour dénoncer et réfuter la prétendue gnose au nom menteur.


Durant le troisième siècle, dans la partie occidentale de l’Empire, on abandonne progressivement le grec pour le latin. Alexandrie est le haut lieu théologique en Orient. Panthène, un missionnaire originaire de Sicile (mort en 216), y fonde une didascalée (école théologique) vers 180 et devient le maître de Clément d’Alexandrie.  
Origène
 (185-253/4) en prendra la direction à 18 ans.

Alexandrie est le haut lieu théologique en Orient. Panthène, un missionnaire originaire de Sicile (mort en 216), y fonde une didascalée (école théologique) vers 180 et devient le maître de Clément d’Alexandrie. Origène (185-253/4) en prendra la direction.

Les premiers chrétiens dans le monde romain



L’âge d’or de la patristique se situe entre 325 – 451, il est caractérisé par le débat théologique.

Ainsi, avant le concile de Nicée, en 325, nous parlons de 
Pères anténicéens généralement non trinitaires.
A partir du concile de Nicée, l’enseignement de l’Eglise chrétienne en général (catholique et orthodoxe) s’enfonce dans le 
trinitarisme et dans l’idolâtrie (Marie et culte des saints).

Athanase d’Alexandrie (mort en 373) est considéré comme le pilier de la lutte anti-arienne en orient. Il rédige, entre autres, ses Lettres à Sérapion sur la divinité du Saint Esprit.
En occident, c’est 
Hilaire de Poitiers (mort en 367) qui combat l’arianisme et laisse un grand traité dogmatique Sur la 
Trinité.

En orient, Jean Chrysostome (mort en 407) formé à l’école d’Antioche laissera l’œuvre la plus importante de tous les Pères de l’Eglise orientale avec pas moins de 600 sermons.
Cyrille d’Alexandrie (mort en 444) est le principal artisan du concile d'Éphèse (431).

La théologie occidentale est, elle, représentée par 3 pères :
Jérôme de Stridon (mort vers 420) qui édite la Vulgate, une traduction révisée de la Bible latine à partir de l’hébreu ; le pape Léon le grand (mort en 461) dont le Tome à Flavien préparera la définition christologique de Chalcédoine ; et Augustin d'Hippone († 430), qui marqua l'Église tout entière de son sceau.
Adversaire de 
Pélage pour qui, l'homme bon par nature parvenait par lui-même au salut, Augustin défend la gratuité du don de Dieu ce qui lui vaut d'être surnommé le Docteur de la grâce.

 


La fin de l’âge patristique

Cette période moins étudiée connaît moins d’auteurs, les théologiens se consacrent avant tout à l’héritage du passé. On peut toutefois citer 
Maxime le Confesseur (mort en 662) qui combat le monothélisme contre l’empereur Constant II. Maxime et alors déporté et sera par la suite condamné à l’amputation de la main droite et de la langue.

 


Quelques repères culturels

 

Culturellement et religieusement, c’est bien plutôt l’orient qui colonise l’Empire grâce à l’expansion de la culture et de la langue grecques dans tout le bassin méditerranéen. Mais elle se fait aussi par l’invasion de divinités orientales : des divinités syriennes (le dieu Soleil), égyptiennes (Isis), phrygiennes (Cybèle), iraniennes (Mithra) qui tendent à se substituer aux dieux traditionnels du panthéon gréco-romain ou à se fondre avec eux ; le syncrétisme, c’est-à-dire l’amalgame religieux est un phénomène typique de l’époque.
D’orient est également importé le 
culte de l’empereur divinisé.

C’est ce culte qui a été en grande partie à l’origine des persécutions envers les chrétiens car ils refusaient d’offrir de l’encens sur l’autel dédié au culte de l’empereur et étaient alors accusés d’infidélité envers Rome et de menacer la « Pax Romana».

 

Isis à Rome                             -        Mithra                -        Buste de Constantin et du dieu Sol invictus en 313

 

La philosophie est elle aussi marquée par le climat d’insatisfaction et de quête religieuse : elle en vient à prendre couleur de spiritualité, voire de mystique. Les préoccupations et les aspirations d’ordre religieux y tiennent en tout cas une place évidente et y trouvent parfois une expression noble et respectable, qu’il s’agisse du platonisme ou du stoïcisme, ou encore de la renaissance du pythagorisme (néo-pythagorisme).

Il importe de retenir ici que le christianisme, au sortir du berceau originel, s’est propagé dans un univers marqué par l’organisation romaine, l’esprit grec et la religiosité orientale ; un univers présentant des aspects contrastés, traversé par de multiples et vigoureux courants philosophiques et religieux, où le christianisme trouvait de réelles chances, mais où il aurait aussi à tracer sa voie entre les tentations du repli et de l’isolement et les séductions des syncrétismes à la mode.

L’Eglise ancienne est plurilingue. A côté de son expression grecque, la plus répandue, le christianisme connaît aussi, en Palestine, Syrie et Mésopotamie, une expression araméenne (ou 
syriaque), tandis que le christianisme latin se développe en Afrique du Nord (le grec restera dominant à Rome jusqu’au milieu du IIIe siècle, et même jusqu’au IVe siècle pour la liturgie).

Ainsi, on peut distinguer les Pères selon leur appartenance linguistique. On appellera 
Orientaux les Pères qui s'expriment en grec, en syriaque ou en arménien et Occidentaux
 ceux qui parlent latin.

Elle se caractérise également par une grande diversité culturelle. Ainsi, dans la littérature dite des « 
Pères Apostoliques », trouve-t-on des auteurs pleinement à l’aise dans la culture gréco-romaine comme Clément de Rome.
Dans la dernière décennie du Ier siècle, à l’occasion d’un schisme survenu dans l’Eglise de Corinthe, Clément adresse aux Corinthiens un appel longuement motivé à l’unité, se réclamant à la fois de la volonté du Christ et des Apôtres et des grands exemples païens de dévouement au bien commun. La lettre contient une très belle prière universelle où l’on peut observer le loyalisme des chrétiens à l’égard de l’Etat, même persécuteur.

Ignace d’Antioche s’exprime pareillement comme un grec de son temps, alors qu’au même moment, certains montrent une affinité typique avec l’ambiance du judaïsme.
- La 
Didachè (« Doctrine des Apôtres ») recueil de règles pratiques pour une communauté datant du 1er siècle ;
- Les 
Odes de Salomon, collection de 42 hymnes d’inspiration chrétienne mais de style tout à fait sémitique, conservée en syriaque (1ère moitié du 2ème siècle) ;
- La 
Lettre de Barnabé, écrit alexandrin anonyme, sorte de petit traité de lecture chrétienne de l’Ancien Testament proche de l’exégèse juive d’Alexandrie (vers 140) ;
- Le 
Pasteur d’hermas, un livre qui appelle à la réforme morale dans l’Eglise et témoigne en même temps des affinités spirituelles de certains milieux chrétiens à Rome avec le judaïsme (entre 100 et 140).

Il faut ajouter à cela toute une littérature d’
Apocryphes
 (écrits se donnant comme livres d’Ecriture inspirée mais que l’Eglise n’a pas retenus comme tels) imitant les genres littéraires de l’Ancien et du Nouveau Testament, véhiculant des courants doctrinaux multiples y compris des courants franchement marginaux.



Des persécutions alternant des périodes de paix :

Les persécutions intermittentes et locales se font plus générales dès 250 avec les persécutions de l’empereur Dèce qui organise des poursuites systématiques.  
Cependant, au IIIème siècle,
 la petite paix de l’Eglise liée au règne de l’empereur Gallien (253-268), auteur du premier édit de tolérance, va durer une quarantaine d’années pour se terminer en 303 et permet à l’Eglise de progresser dans toutes les provinces de l’Empire romain.

Plusieurs Pères de l’Eglise sont morts en martyrs.
Ignace d’Antioche est mort dans l’arène, dévoré par les bêtes, vers 110 sous la persécution de Trajan.
Polycarpe de Smyrne est mort brûlé vif vers 160 sous le règne de Marc Aurèle.
Justin Martyr de Naplouse est décapité en 165 sous le règne de Marc Aurèle.
Hippolyte de Rome est mort en martyr en 235 sous Maximilien 1er le Thrace, en Sardaigne.
Cyprien de Carthage est décapité en 258 avec plusieurs compagnons dont Flavien de Carthage sous la persécution de Valérien.


Polycarpe de Smyrne, un chrétien sincère né au premier siècle qui a probablement connu les apôtres, est mort brûlé vif vers 160 sous le règne de Marc Aurèle. Il fait partie des Pères de l'Eglise.

Polycarpe au bûcher  -  Détail d'une fresque du monastère de Dionysiou au Mont Athos.



En 303, Dioclétien, défenseur des croyances antiques de Rome, promulgue 4 édits successifs (303-304) dans lesquels il interdit les assemblées chrétiennes, prévoit la destruction des églises et des livres saints, prive les chrétiens de leurs droits civiques et impose à tous l’obligation de sacrifier aux dieux païens. Jusqu’en 311, l’application de ces édits se fait de façon particulièrement violente, surtout en Orient.

Dès l’abdication de Dioclétien, en 305, alternent persécutions et tolérance car le christianisme devient l’enjeu de luttes pour le pouvoir que se livrent les maîtres d’un empire divisé.
Pour se ménager les chrétiens de plus en plus nombreux, 
Constantin (occident) et Licinius
 (orient) accordent la liberté religieuse dans l’Empire au travers de l’édit de Milan (13 juin 313). Le christianisme tend donc à devenir religion d’Etat.

 



Des querelles schismatiques entre les Pères de l’Eglise

Alors que les persécutions cessent, l’Eglise est déchirée par de multiples querelles schismatiques que des conciles successifs tentent de régler.

Socrate de Constantinople a écrit dans « Histoire ecclésiastique » :
«
 Avant de commencer le cinquième livre de l’Histoire, nous demandons à ceux qui vont lire cet écrit de ne pas nous blâmer parce que, tout en proposant une histoire ecclésiastique, nous melons à celle-ci les guerres qui ont eu lieu à l’époque en question, pour autant que nous avons pu en connaître l’histoire avec certitude.
Nous faisons cela pour plusieurs raisons : non seulement pour porter à la connaissance ce qui s’est passé, mais aussi pour que les lecteurs n’éprouvent pas un sentiment de saturation en ayant à s’intéresser aux seules querelles des évêques et à ce qu’ils manigancèrent les uns contre les autres. 
»

 


La Tradition dépasse l’Ecriture

Cette vénération de la Tradition autant que de l'Écriture, 
Irénée l'exprime en disant que même si les Apôtres ne nous avaient pas laissé les Écritures, la Tradition serait suffisante pour notre instruction et notre salut (1). Origène déclare que doivent être crues comme vérités de foi seulement celles qui ne s'éloignent pas de la «Tradition ecclésiastique et apostolique » (2), faisant ainsi de la Tradition la norme interprétative de l'Écriture. 

Augustin ne dit pas autre chose quand il affirme : « Je ne croirais pas à l'Évangile si ne m'y poussait l'autorité de l'Église catholique » (3). Lorsque le Concile Vatican II déclare que « la Tradition et l'Écriture Sainte constituent un seul dépôt sacré de la Parole de Dieu confié à l'Église » (4), il confirme un antique principe théologique pratiqué et professé par les Pères. Bref, l'étude de l'Écriture ne peut se passer de celle des Pères.

(1) Cf. Adversus Hæreses III, 4, 1. (2) De Principiis, I, præf. 1. (3) Contra epistolam manichæi quam vocant fundamenti, 5, 6, PL 42, 176. (4) Dei Verbum, n° 10.

 

 

Les conciles œcuméniques

Le concile (du latin « concilium » qui signifie « rassemblement, assemblée ») est une assemblée d’évêques réunis pour définir des points de foi ou de discipline. On parle de concile œcuménique quand il réunit des évêques appartenant à différentes autorités ecclésiastiques de la chrétienté (oikumènè, « totalité de la terre habitée »).
Le concile est la plus haute autorité de l’Eglise.

Les premiers conciles œcuméniques : Nicée (325), Constantinople (381), Éphèse (431), Chalcédoine (451).

Nicée = aujourd’hui Iznik en Turquie.
Constantinople = capitale de l’empire romain d’orient, aujourd’hui Istanbul en Turquie.
Ephèse = ville d’Asie mineure, aujourd’hui en Turquie.
Chalcédoine = cité grecque de Bithynie, aujourd’hui Kadıköy, une banlieue d’Istanbul en Turquie.

Les conciles marquent des tournants importants dans l’histoire des Pères de l’Eglise. Chacun d’eux intégrera de terribles déviations de l’enseignement biblique originel et de profonds mensonges concernant principalement la nature de Jésus lui-même.
Ils seront à l’origine de la doctrine de la Trinité jetant ainsi la confusion dans la conception de Dieu et de Jésus, déclareront que l’esprit saint de Dieu (sa force agissante) est une personne égale à Dieu, affirmeront que Marie est la mère de Dieu, canoniseront le culte des images légalisant ainsi l’idolâtrie flagrante dans les églises.

Pour aller plus loin, voir l’article sur les conciles œcuméniques.

X lien à insérer - à venir

 



Le titre de « Pères de l’Eglise » s’oppose au commandement de Jésus

Le mot « 
Père »  en lui-même sous-entend la reconnaissance d’une influence, d’une autorité que nous acceptons.

De nombreux chrétiens donnent autant d’importance aux enseignements de ces Pères qu’aux Écritures inspirées sinon plus.
Jésus avait déclaré aux Pharisiens :
 

Marc 7 :9 : «Vous repoussez bel et bien le commandement de Dieu pour garder votre tradition. »

Ne tombons pas dans ce piège. Quelle que soit l’importance historique incontestable des écrits chrétiens de l’Antiquité, n’oublions pas que de nombreux enseignements de ces Pères sont en totale contradiction avec la Bible et les enseignements de Jésus lui-même.

Jérémie 17 :5 : « Ainsi dit Iehovah: Maudit soit l’homme qui se confie dans un mortel, qui prend pour appui un bras de chair, et qui de Iehovah détourne son cœur. » - Traduction Samuel Cahen


Enfin, le commandement de Jésus est clair: 

Matthieu 23:9 : « Ne donnez pas non plus à quelqu'un, ici-bas, le titre de « Père », car pour vous, il n'y a qu'un seul Père : le Père céleste. »

Pourquoi vouloir aller au-delà des paroles du Christ ?
Restons sur nos gardes, nous risquerions de tomber dans l’idolâtrie, comme le font de nombreux chrétiens de par le monde qui justement vénèrent ces saints ou leurs reliques.

 


Olivier                                                                        Pour laisser un commentaire, c'est ici !

Sauf indication spéciale, les versets ont été tirés de la traduction Segond 21
Bibliographie:
Jacques Liébaert – Bibliothèque d’Histoire du Christianisme n°10  -  Lien
Patristique - Lien

 


Beaucoup de chrétiens vénèrent les Pères de l'Eglise qu'ils considèrent comme saints. le commandement de Jésus est clair: « Ne donnez pas non plus à quelqu'un, ici-bas, le titre de « Père », car pour vous, il n'y a qu'un seul Père : le Père céleste. ».