Esther, épouse juive du roi Xerxès 1er ou Assuérus, sauve son peuple du génocide


 

 

 Esther, une jeune Juive devient reine de Perse

 

Nous sommes en 484/483 av J-C, Xerxès Ier (486-465), nommé Assuérus dans la Bible, est le puissant roi de Perse qui règne sur 127 provinces depuis l’Inde jusqu’en Ethiopie.

 

Esther 1 :1,2 : « C'était à l'époque d'Assuérus, de cet Assuérus qui régnait sur 127 provinces depuis l'Inde jusqu'en Ethiopie. 2 Le roi Assuérus siégeait à ce moment-là à Suse, la capitale. »

 

Xerxès Ier (486-465), nommé Assuérus dans la Bible, est le puissant roi de Perse qui règne sur 127 provinces depuis l’Inde jusqu’en Ethiopie.

 

 

Assuérus organise un banquet pour tous les princes et serviteurs, les responsables militaires des Perses et des Mèdes, les nobles et les chefs de provinces. Devant eux « il étale la glorieuse richesse de son royaume et l’éclatante splendeur de sa grandeur. »

Puis, le roi perse poursuit avec un banquet dans le jardin du palais pour toute la population de Suse, la capitale, dans un cadre luxueux. En effet, on sert même à boire du vin royal en abondance dans des récipients en or !

De son côté la reine Vashti organise aussi un banquet pour les femmes du palais royal d’Assuérus (Esther 1 :3-8).

 

 

 

Le 7ème jour de ce banquet, le roi Assuérus ordonne à 7 eunuques qui sont à son service de faire venir la reine Vashti, une belle femme, coiffée de la couronne royale pour montrer sa beauté au peuple et aux princes. Cependant, la reine refuse de venir ce qui met le roi dans une grande colère. Assuérus demande aux 7 princes qui constituent son proche entourage comment traiter la reine Vashti suite à ce refus d’obéir. L’un d’entre eux lui répond que l’attitude de la reine déteindra forcément sur l’ensemble des femmes et les incitera à porter un regard méprisant sur leur mari. Il conseille donc d’établir un édit royal qui interdirait à Vashti de se présenter devant le roi et préciserait que le roi donnera le titre de reine à une autre qui soit meilleure qu’elle. Ce décret sera connu dans tout le royaume et toutes les femmes honoreront leur mari, du plus grand au plus petit (Esther 1 : 10-20).

 

 

 

Après ces évènements, Assuérus va suivre le conseil de ses jeunes serviteurs :

 «Qu'on recherche des jeunes filles qui soient vierges et belles pour le roi. 3 Que le roi désigne, dans toutes les provinces de son royaume, des inspecteurs chargés de rassembler toutes les jeunes filles vierges et belles à Suse, la capitale, dans le harem, sous l'autorité d'Hégaï, l'eunuque du roi responsable des femmes! Il leur fournira les produits cosmétiques nécessaires, 4 et la jeune fille qui plaira au roi deviendra reine à la place de Vasthi.»

 

Parmi le grand nombre de jeunes filles rassemblées à Suse sous l’autorité d’Hégaï, se trouve Esther, une jeune juive orpheline élevée par son cousin Mardochée (fille de son oncle Abichaïl). Cette jeune fille, belle à tout point de vue, gagne la sympathie de l’eunuque responsable des femmes qui la déplace dans le meilleur appartement du harem et lui fournit les produits cosmétiques dont elle a besoin. Il lui donne aussi 7 jeunes filles sélectionnées parmi le personnel du palais.

Mardochée s’assure chaque jour de son bien-être et lui interdit de révéler ses origines (Esther 2 :5-10).

 

Chaque jeune fille doit se rendre, chacune son tour, vers le roi Assuérus après 12 mois passés à prendre soin de son corps. Le lendemain matin elle passe dans le second harem, sous l’autorité de Shaashgaz, l'eunuque du roi responsable des concubines et ne retournera plus vers le roi, à moins que celui-ci n'ait envie d'elle et qu'elle ne soit nommément appelée (Esther 2 :12-14).

 

Esther est conduite vers le roi Assuérus, dans son palais royal, la 7ème année de son règne, le mois de Tébeth (décembre/janvier). Le roi préfère Esther à toutes les autres femmes. Il met la couronne royale sur sa tête et la proclame reine à la place de Vashti. Un grand banquet est alors organisé en l’honneur d’Esther. Le roi accorde des dispenses d’impôts et distribue généreusement des cadeaux (Esther 2 :15-18).

 

 

 

 

 Sous l’instigation d’Haman, un décret d’extermination des Juifs est promulgué

 

Avec le temps, Haman, fils d'Hammedatha, l'Agaguite, monte en faveur auprès d’Assuérus au point que le roi lui accorde une position supérieure à celle de tous les princes de son entourage.

Mardochée, cependant, refuse de plier genou et de se prosterner devant Haman, enfreignant ainsi le protocole établi par le roi. De ce fait, les serviteurs du roi (à qui il avait dit qu’il était juif) lui répètent chaque jour : «Pourquoi enfreins-tu l'ordre du roi?». Finalement ils en informent Haman lui-même (Esther 3 :1-4).

Quand Haman s’aperçoit qu’effectivement Mardochée ne plie pas le genou et ne se prosterne pas devant lui, sa colère est telle qu’il ne juge pas suffisant de faire tuer Mardochée seul mais il va chercher à exterminer son peuple avec lui. Il dit alors au roi Assuérus : « Il y a dans l'ensemble des provinces de ton royaume un peuple unique, bien que dispersé, qui reste bien à part parmi les peuples. Il a des lois différentes de celles de tous les autres peuples et n'applique pas celles du roi. Le roi n'a aucun intérêt à le laisser tranquille. Si donc tu le juges bon, qu'on donne par écrit l'ordre de les faire disparaître. Ce sont 300 tonnes d'argent que je remettrai aux fonctionnaires pour le trésor du roi.» (Esther 3 :5-9).

 

La date d’application du décret qui verra l’extermination effroyable de tout un peuple est fixée au 13e jour du 12ème mois (Adar) par tirage au sort, « pour » en hébreu (et pûrû en akkadien) d’où dérivera le mot « Pourim » ou « fête des sorts ».

Le sort va désigner le mois d’Adar (Février / Mars) pour la programmation de ce plan effroyable qui touchera les 127 provinces achéménides  (où vit la quasi-totalité de la population juive de l’époque).

 

Esther 3 : : « La douzième année du règne d'Assuérus, le premier mois, c'est-à-dire le mois de Nisan, on jeta le «pour» - c'est-à-dire le sort - devant Haman pour chaque jour et chaque mois successivement, et le sort désigna le douzième mois, c'est-à-dire celui d'Adar. »

 

 

 

Le 13ème jour du 1er mois (Nisan – mars/avril), la douzième année d’Assuérus, le roi permet à Haman d’utiliser l’anneau sigillaire royal afin de sceller un décret d’extermination des Juifs. Le message est écrit au nom d’Assuérus avec son accord et adressé aux satrapes du roi, aux gouverneurs de chaque province et aux chefs de chaque peuple. Les lettre envoyées par l’intermédiaire de coursiers déclarent qu’en un seul jour, le 13ème jour du mois d’Adar (le 12ème mois), il faudra « exterminer, massacrer et supprimer tous les Juifs, jeunes et vieux, petits enfants et femmes, et procéder au pillage de leurs biens » (Esther 3 :10- 15).

 

Esther 3 : 13 : « Les lettres furent envoyées par l'intermédiaire de coursiers dans toutes les provinces du roi. Elles disaient qu'il fallait en un seul jour - le treizième du douzième mois, c'est-à-dire le mois d'Adar - exterminer, massacrer et supprimer tous les Juifs, jeunes et vieux, petits enfants et femmes, et procéder au pillage de leurs biens. »

 

 

 

 

 Mardochée se couvre d’un sac et de cendre

Quand il apprend la terrible nouvelle, Mardochée déchire ses vêtements, se couvre d’un sac et de cendre, puis sillonne la ville en criant son amertume. Dans chaque province, au fur et à mesure qu’arrive le message du roi, les juifs mènent grand deuil avec jeûne, pleurs et lamentations, dans un sac et dans la cendre.  Mardochée transmet à Esther une copie de l’édit proclamé dans Suse en vue de leur extermination en la chargeant de se rendre chez le roi pour lui demander grâce et plaider la cause de son peuple (Esther 4 :1-9)

Mardochée dit à Esther: « Qui sait? Peut-être est-ce pour une circonstance telle que celle-ci que tu es parvenue à la royauté. »

 

Esther sait que toute personne qui pénètre chez le roi, dans la cour intérieure, sans y avoir été convoquée, est punie de mort. Seule celle à qui le roi tend son sceptre d’or reste en vie. C’est pourquoi, elle fait dire à Mardochée : «Va rassembler tous les Juifs qui se trouvent à Suse et jeûnez pour moi! Ne mangez et ne buvez rien pendant trois jours, ni la nuit ni le jour. Moi aussi, je respecterai un tel jeûne avec mes servantes, et c'est dans ces dispositions que je pénétrerai chez le roi: j'enfreindrai la loi et, si je dois mourir, je mourrai.» (Esther 4 : 10-17).

 

 

 

 

 Haman est humilié et rempli de colère

 
Trois jours plus tard, Esther met sa tenue royale et se tient devant les appartements du roi, dans la cour intérieure du palais. Lorsque le roi la voit, il tend son sceptre en or. Esther s’approche et touche le bout du sceptre. Le roi lui demande : «Qu'as-tu, reine Esther, et que désires-tu? Même si tu réclames la moitié du royaume, elle te sera donnée.»  Esther lui répond : «Si tu le juges bon, roi, j'aimerais que tu viennes aujourd'hui avec Haman au banquet que j'ai organisé pour toi.»

 

Au cours du banquet, le roi repose la même question à Esther: «Quel est l'objet de ta demande? Il te sera accordé. Que désires-tu? Même si tu réclames la moitié du royaume, tu l'obtiendras.» La reine lui répond : «Ce que je demande et ce que je désire? 8 Si j'ai trouvé grâce à tes yeux et si tu juges bon de m'accorder l'objet de ma demande et de satisfaire mon désir, j'aimerais que tu viennes avec Haman au festin que j'organiserai pour vous, et c'est demain que je répondrai à ta proposition.» (Esther 5 : 1-8).

 

 

 

Haman repart joyeux, mais en voyant Mardochée qui ne tremble toujours pas devant lui, il se remplit de colère. Une fois chez lui, il expose à sa femme Zéresh et à ses amis tout le pouvoir que le roi lui a accordé, la grandeur de ses richesses, le grand nombre de ses fils et même le privilège d’avoir été le seul invité au banquet de la reine Esther. Mais tout cela n’a aucune valeur tant qu’il verra Mardochée, le Juif, assis à la porte du roi. Sa femme et ses amis lui suggèrent de préparer une potence de 25 m de haut et de demander au roi qu’on y pende Mardochée dès demain matin (Esther 5 : 9-14).

 

 

 

Cette nuit-là, le roi ne trouve pas à trouver le sommeil. Il demande à ce qu’on lui apporte et qu’on lui lise le registre des évènements importants. La lecture rappelle les révélations qu’a faites Mardochée à propos des deux eunuques qui avaient eu l’intention de porter la main contre Assuérus. Le roi demande : «Quelle marque d'honneur et de grandeur a-t-on accordée à Mardochée pour cela?» Les jeunes serviteurs du roi lui répondent : «On ne lui a absolument rien accordé»,

Haman vient de faire son apparition dans la cour pour demander au roi de faire pendre Mardochée quand Assuérus lui demande : «Comment faut-il traiter un homme que le roi veut honorer?» Croyant que ces paroles le concernent, il répond : « il faut prendre un vêtement royal que le roi a déjà porté, ainsi qu'un cheval que le roi a déjà monté et sur la tête duquel on ait posé une couronne royale. Il faut confier le vêtement et le cheval à l'un des plus illustres princes du roi, mettre cette tenue à l'homme que le roi veut honorer, le conduire, monté sur le cheval, sur la place de la ville et crier devant lui: 'Voici comment l'on agit pour l'homme que le roi veut honorer!'»

Le roi dit alors à Haman de faire tout ce qu’il vient de dire pour le Juif Mardochée sans rien négliger de tout ce qui a été mentionné !

Mardochée est ainsi récompensé par des honneurs devant un Haman dépité qui le conduit, monté sur le cheval sur la place de la ville en criant : «Voici comment l'on agit pour l'homme que le roi veut honorer!» (Esther 6 : 1-11).


 

 

 

 Esther, épouse juive du roi Xerxès 1er ou Assuérus, sauve son peuple du génocide

 

Le roi et Haman se rendent au deuxième banquet donné chez la reine Esther. Le roi demande à nouveau à Esher : «Quel est l'objet de ta demande? Il te sera accordé. Que désires-tu? Même si tu réclames la moitié du royaume, tu l'obtiendras.»

 

La reine Esther dévoile son identité juive et le complot qui vise les siens. :

 « La reine Esther répondit: «Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, roi, et si tu le juges bon, accorde-moi la vie sauve, voilà ma demande, et sauve mon peuple, voilà mon désir! En effet, nous avons été vendus, mon peuple et moi, pour être exterminés, massacrés, supprimés. Si encore nous avions été vendus pour devenir des esclaves et des servantes, j'aurais gardé le silence, mais l'adversaire ne saurait compenser le préjudice ainsi causé au roi.» (Esther 7 :1-4).

Le roi lui demande :

«Qui est-il et où est-il, celui qui a projeté d'agir de cette manière?»

Esther répond:

«L'homme qui est notre adversaire, notre ennemi, c'est Haman, le misérable que voici!»

Haman tremble de terreur devant le roi et la reine.

Dans sa colère, le roi quitte le banquet pour se rendre dans le jardin du palais. Haman a compris que sa perte est décidée, il demande la vie sauve à la reine. En revenant dans la salle de banquet, le roi trouve Haman affalé contre le siège d’Esther et dit : «Ira-t-il jusqu'à violer la reine en ma présence, dans le palais?»

Aussitôt on recouvre le visage d’Haman. Harbona, l’un des eunuques, dit au roi :

«Il y a une potence préparée par Haman à l'intention de Mardochée, celui qui avait parlé pour le bien du roi. Elle est dressée dans la maison d'Haman et fait 25 mètres de haut.»

Le roi ordonne:

«Pendez-y donc Haman!» 

Ainsi, Haman a été pendu à la potence qu'il avait préparée pour Mardochée, et la colère du roi s'apaisa (Esther 7 :5-10).

Le jour-même, le roi Assuérus donne la propriété d’Haman, l’adversaire des Juifs, à la reine Esther et il donne son anneau (repris à Haman) à Mardochée, Esther lui a en effet révélé qui est Mardochée pour elle. 

La reine nomme son cousin responsable de la propriété d’Haman (Esther 8 :1,2). 

 

 

 

La reine Esther se jette aux pieds du roi en pleurant et en suppliant de faire échec à la méchanceté d’Haman, l’Agaguite, et à ses projets contre les Juifs. « Comment pourrais-je supporter d'assister au malheur qui frapperait mon peuple, à la disparition de ma famille? ».

Le roi dit à Esther et Mardochée : « Ecrivez donc ce que vous voudrez concernant les Juifs! Faites-le au nom du roi et apposez l'empreinte royale sur vos lettres! En effet, un document écrit au nom du roi et porteur de l'empreinte royale ne peut être révoqué.»

 

Le roi lui-même ne peut révoquer le décret d’extermination rédigé par Haman ; chez les Mèdes et les Perses, les décrets sont irrévocables, c’est la loi.

De ce fait, le 23 ème jour du mois de Sivan (mai/juin), un nouveau décret est rédigé au nom d’Assuérus. Il sera adressé aux Juifs, aux satrapes, aux gouverneurs et aux chefs des 127 provinces du territoire perse (de l’Inde à l’Ethiopie), dans leur écriture et dans leur langue. Dans ce décret, le roi autorise les Juifs à se rassembler et à défendre leur vie en exterminant, massacrant et supprimant tous les groupes armés qui les attaquerait, y compris les petits enfants et les femmes, et à procéder au pillage de leurs biens (Esther 8 :3-14). Cette autorisation est valable un seul jour : le 13ème jour du mois d’Adar (février/mars).

 

Rayonnants de joie et honorés, les Juifs se plongent dans la joie et l’allégresse. Des membres appartenant à d’autres peuples décident de se faire Juifs tant ils ont peur d’eux (Esther 8 :15-17).

 

 

 

Le 13ème jour du mois d’Adar (février/mars), ce sont les Juifs qui dominent ceux qui les détestent. De plus, tous les chefs de province, les satrapes, les gouverneurs et les fonctionnaires du roi soutiennent les Juifs, tant ils ont peur de Mardochée qui exerce une influence grandissante et qui est devenu l’adjoint du roi Assuérus. A Suse, les Juifs font disparaître 500 hommes.

 

Esther 9 :5 : « Les Juifs frappèrent tous leurs ennemis à coups d'épée, les tuant et les faisant disparaître. »

 

Mais Esther a une autre demande à faire au roi qui lui dit d’avance : « quel est l'objet de ta demande? Il te sera accordé. Que désires-tu encore? Tu l'obtiendras.»

Esther lui répond : «Si tu le juges bon, il faudrait autoriser les Juifs de Suse à agir demain encore conformément à la loi en vigueur aujourd'hui et pendre le corps des dix fils d'Haman à une potence.» Le roi rédige un édit qui ordonne d’agir ainsi à Suse.

Les corps des 10 fils d’Haman sont pendus et 300 hommes de plus sont tués à Suse.

Au total, ce sont 75'000 ennemis des Juifs qui ont été tués (Esther 9 : 1-19). 

 

 

 

Mardochée envoie des lettres à tous les Juifs de toutes les provinces leur prescrivant de célébrer chaque année, les 14ème et 15ème jours du mois d’Adar (février/mars), les jours où les Juifs ont connu le repos vis-à-vis de leurs ennemis, le mois où leur tristesse a été transformée en joie et leur deuil en fête. Ces deux jours de Pourim, d’après le mot « Pour » désignant le tirage au sort, seraient désormais réservés aux banquets, aux échanges de cadeaux et aux offrandes aux pauvres (Esther 9 : 20-32).

On peut remarquer que « Pourim » est aussi connu sous le nom de « la fête des Sorts ».

 

Lien – Pourim - wikipedia

 

Mardochée envoie des lettres à tous les Juifs de toutes les provinces leur prescrivant de célébrer chaque année, les 14ème et 15ème jours du mois d’Adar (février/mars). Les deux jours de Pourim, d’après le mot « Pour » désignant le tirage au sort,

 

 

 

 Restons fidèles en refusant d'adorer quelqu'un d'autre que notre grand Créateur Tout-Puissant


La reine Esther a courageusement risqué sa vie en demandant au roi perse Assuérus d’épargner son peuple menacé d’extermination. Grâce à son intervention, un nouveau décret a permis aux Juifs de se défendre contre leurs assaillants et d’éviter un vrai génocide !


Ce récit qui nous rappelle les terribles condamnations des
 3 Hébreux Shadrak, Meshah et Abednego jetés dans la fournaise de feu ardente et du prophète Daniel jeté dans la fosse aux lions, montre encore une fois combien notre fidélité à Dieu peut être mise à l’épreuve.

Dans les trois récits, les serviteurs de Dieu ont courageusement refusé de céder à l’idolâtrie combien même cela signifiait aller à contre-sens de leurs concitoyens et risquer sa vie.

L’idolâtrie consistait ici à adorer ou à se prosterner devant un représentant politique puissant : le roi Nebucadnestar, le roi Darius le Mède ou Haman qui avait reçu son pouvoir d’Assuérus.


Ces fidèles adorateurs de Jéhovah Dieu sont des exemples pour nous.

En effet, nous serons tous bientôt confrontés à une situation mondiale où la liberté religieuse n’existera plus. On nous imposera alors la marque de la bête symbolisant notre soumission à une organisation politique et économique internationale qui prétendra sauver le monde de tous ses maux.  

Cette structure mondiale très puissante voudra affranchir le monde de toutes ses barrières nationales, culturelles, religieuses et morales afin de mieux le dominer. Cette dictature mondiale sera acceptée par tous au nom de la paix, de la sécurité, de la santé, de l’égalité, de l’écologie... Elle est déjà en train de se mettre en place. Renoncerons-nous à notre intégrité et à nos valeurs profondes pour faire comme tous nos concitoyens et ainsi bénéficier de tous les avantages qu’elle propose ?

Jésus nous avertit dans le livre de l’Apocalypse que tous ceux qui refuseront la marque de la bête et son nombre ne pourront plus ni acheter ni vendre. Mais il nous dit également que tous ceux qui acceptent la marque de la bête subiront la colère de Dieu.

 

Préparons-nous à affronter des pressions (gouvernementales, sociales, économiques) voire des persécutions qui démontreront sans le moindre doute que nous vivons bien au temps de la fin de ce monde et que le règne messianique sur la terre est proche. Rappelons-nous que les épreuves sont temporaires mais les bénédictions sont éternelles.

 

Les 3 Hébreux ont le courage d’être différents de la masse.                Yves Langevin

 

 

Lien – Ap 13 :16 : Une marque sur la main droite et sur le front

 

Lien – Ap 13 :17 : Personne ne peut acheter ou vendre sans la marque de la bête

 

Lien – Ap 13 :18 : Le nombre de la bête : 666

 

Lien – Ap 14 :9 : Un troisième ange met en garde les chrétiens qui seraient tentés d’adorer la bête et son image

 

Lien - Les 3 Hébreux sont jetés dans la fournaise de feu ardente

 

Lien – Daniel dans la fosse aux lions

 

 

Olivier                                                                         Pour laisser un commentaire, c'est ici !

 

Sauf indication spéciale, les versets ont été tirés de la traduction Segond 21 et les images de Free Bible Images.