Le Nom de Dieu

est très important !


 


Au cours de son célèbre sermon sur la montagne, Jésus a exhorté ses auditeurs à prier de la façon suivante en Matthieu 6 : 9, 10 :  « Vous donc, priez ainsi: Notre Père qui es dans les cieux, que ton Nom soit sanctifié, que ton Règne vienne, que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » Jérusalem


La version Segond 21 quant à elle rend ainsi le verset 9: 
« Notre Père céleste! Que la sainteté de ton nom soit respectée ».

 

Mais quel est véritablement le Nom personnel de Dieu ?

 

Quel est le Nom personnel de Dieu ? L’Ancien Testament désigne le Nom personnel de Dieu par 4 lettres ou Tétragramme: YHWH.  Ces 4 lettres sont des consonnes. Le Nom de Dieu est Jéhovah, Yahvé, Yahweh, Iehovah.

Le Créateur Tout-Puissant a un Nom personnel ! - Pixabay modifié

 

 


 Le Tétragramme

L’Ancien Testament désigne le Nom personnel de Dieu par 4 lettres ou Tétragramme: YHWH.

Ces 4 lettres sont des consonnes. En effet, l’écriture hébraïque, tout comme l’écriture arabe, ne contient pas de voyelles.

Selon les époques et les lieux, le Tétragramme ne s’est pas toujours écrit de la même façon. Voici rassemblées dans ce tableau toutes les écritures qui ont été retrouvées.

 

Le Nom personnel de Dieu s'écrit avec le Tétragramme YHWH. Selon les époques et les lieux, le Tétragramme ne s’est pas toujours écrit de la même façon. Il est écrit en paléo-hébreu, en grec.

Différentes graphies du Tétragramme du Nom divin correspondant à des époques et à des lieux différents. Travail personnel.

 

Lien – Différentes écritures du Tétragramme

 

 

De nombreux lieux de culte et de monuments historiques témoignent du Tétragramme divin à travers le monde.

 

Grande synagogue de Tunis    -  Eglise Saint-Sulpice à Paris  -    St Annes Church Manchester England  - wikipedia commons

 

Lien – Tétragramme sur les monuments et églises de Paris, LouvreBible

 

 

 

 Déclaré ineffable !

 

Malheureusement, la prononciation exacte du Nom divin a été perdue par les Juifs qui l’ont déclaré ineffable (inexprimable), en raison du Troisième Commandement :

 

Exode 20 : 7: « Tu n’invoqueras pas le Nom de YHWH ton Dieu en vain. »  

 

Ainsi, ceux-là même qui ont eu, les premiers, le privilège d’entendre et de connaître le Nom du Tout-Puissant sont également à l’origine de sa disparition dans les traductions bibliques !

 

Lorsque le Tétragramme est lu dans les Écritures hébraïques, les Juifs lui substituent systématiquement d’autres mots à l’oral, le plus souvent Adonaï (אדני, « Seigneur »), HaShem השם, « le Nom ») et de temps en temps Elohim (אֱלֹהִים , « Dieu »).
Avec le temps, ils ont complètement perdu la prononciation exacte de Nom de Dieu ! Quelle perte terrible !

 

On se souvient que les pharisiens avaient à plusieurs reprises cherché à tuer Jésus parce qu’il accomplissait des guérisons miraculeuses pendant le sabbat ! (Matthieu 12 : 9-14).

Cela illustre parfaitement leur rigidité et leur arrogance. De la même manière, ces chefs religieux juifs ont transformé une loi exigeant le respect envers le nom de Dieu (le 3e commandement) en une interdiction totale de prononcer ce Nom !!!

 

 

 

 Le Nom divin écrit en lettres grecques : « IAω » 

 

En 1947, une découverte historique a mis à jour des dizaines de milliers de manuscrits d’une valeur inestimable, pour la plupart vieux de plus de 2000 ans, dans les falaises calcaires du Wadi Qumrân dans le désert de Judée.

Sur la douzaine de grottes contenant les célèbres rouleaux de la mer morte, la grotte 4 a livré environ 15'000 fragments provenant de 500 rouleaux différents (nommés 4Q…). 

 

L’un de ces innombrables papyrus retient ici particulièrement notre attention. Il s’agit du fragment 4QpapLXXLevb, un manuscrit de la Septante (LXX) exceptionnel dans lequel le Nom divin a été retranscrit en lettres grecques : « IAω ».

 

A Qumrân, la grotte 4 a livré environ 15'000 fragments provenant de 500 rouleaux différents (nommés 4Q…). Le manuscrit 4q120 ou 4QpapLXXLevb (grotte de Qumrân 4, papyrus, LXX=70=Septante, Lévitique) contient le Nom divin en grec « IAω ».

Le manuscrit 4q120 ou 4QpapLXXLevb (grotte de Qurân 4, papyrus, LXX=70=Septante, Lévitique)

est un manuscrit de la Septante daté du premier siècle avant J-C.

 

 

Lien - Les rouleaux de la mer Morte ou manuscrits de Qumrân

 

Lien – The God Iao and his connection with the Biblical God – the manuscript 4QpapLXXLevb.

 

 

Lorsque les Écritures hébraïques ont été traduites en grec pour produire la Septante, le Tétragramme a été retranscrit tel quel en lettres hébraïques ou paléo-hébraïques. 

De nombreux manuscrits de la Septante contiennent en effet encore le Nom divin en lettres hébraïques bien qu'ils soient rédigés en grec.

 

Lien - Les Manuscrits de la Septante de Nahal Hever

 

Lien - Les Hexaples d'Origène contiennent le Tétragramme

 

 

Quelques Juifs de langue grecque avaient toutefois retranscrit le Nom divin dans les Saintes Écritures sous la forme « IAω »  comme le prouve le fragment 4QpapLXXLevbDe ce fait, il pouvait être facilement lu par de nombreux peuples hellénophones. 

Le témoignage le plus ancien du Nom divin Iaô se rencontre chez l'historien Diodore de Sicile qui a vécu au 1er siècle avant J-C (Bibliotheca Historica I 94,2).

De nombreuses découvertes attestent de l’utilisation du Nom divin en grec sous la forme « IAω » prononcé « Iaô ». En effet, cette version grecque du Nom divin a été citée par de nombreux personnages influents de l'Antiquité grecque comprenant des historiens, des médecins, des théologiens, des Pères de l'Eglise, des magiciens et même des oracles !

 

Citons par exemple le pharmacologue Dioscoride Pedanius (1er s.), le polygraphe Philo de Biblos (1er-2è s.), Irénée de Lyon (2è s.), Clément d'Alexandrie (2è s.), Tertullien (2è s.), le théologien et antiquaire Cornelius Labeo (3è s.), Origène (3è s.)Eusèbe de Césarée (3-4è s.), Épiphane de Salamine (4è s.), Jean Chrysostome (4e s.), Théodoret de Cyr (5è s.) ...

 

Lien – article « Le Dieu Iaô »

 

Lien - article - "Sanctified be your Name."

 

Quelques Juifs hellénophones ont transcrit le Nom divin sous la forme : IAω . Le Nom divin « Ἰαὼ » prononcé Iaô est rencontré chez l'historien Diodore de Sicile au 1er siècle av J-C. Origène contre Celse, livre VI- 32 - emploie 2 fois le Nom divin "iaô".

Origène - Contre Celse - Livre VI - 32 

 

 

Cependant, le Nom divin sous la forme « Iaō » ou « Jave » n'est pas utilisé de façon courante par les Pères de l'Eglise dans les écrits patristiques sans doute parce que ce Nom est relié à l’histoire du peuple juif dont ils cherchent à se distinguer ("la Pâque" célébrant la mort de Jésus le 14 Nisan suivant le calendrier juif s'est transformée en "Pâques", célébrant sa résurrection à d'autres dates - voir: Méliton de Sardes, quartodéciman).

 

Par ailleurs, le Nom divin « Iaō » était utilisé par plusieurs mouvements hérétiques comme les Gnostiques et les Valentiniens, ainsi que dans des rites de magie (pour accroître la puissance des invocations). Plusieurs Pères citent d'ailleurs le Nom divin « Iaō » en lien avec ces groupes hérétiques mais jamais dans le cadre d'homélies ou d'apologies.

 

 

Enfin, on peut aussi se demander dans quelle mesure la confusion doctrinale Jésus / Dieu de certains de ces Pères a pu favoriser la disparition du Nom divin dans les Saintes Écritures. La confusion entre Jéhovah et Jésus ainsi entretenue, tous deux étant appelés « Seigneur », a préparé l'émergence de la doctrine de la Trinité (conciles de Nicée en 325 et de Constantinople en 381).


Psaumes 110 :1 : « Psaume de David. Le SEIGNEUR a dit à mon SEIGNEUR: Assieds-toi à ma main droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. » King James

 

 

 

 Le Nom divin subit une nouvelle attaque

 

En 2008, le pape Benoît XVI a demandé, par respect pour les Juifs et la Tradition de l’Eglise, « qu'on n'emploie plus la transcription des quatre consonnes hébraïques - « le Tétragramme sacré » - vocalisées en « Yahvé » ou « Yahweh » (ou Jéhovah), dans les traductions, « les célébrations liturgiques, dans les chants, et dans les prières » de l'Eglise catholique. »

 

Lien – synode- il ne faut plus prononcer le Nom de Dieu     ou    Lien - ici

 

Jésus avait déclaré aux chefs religieux de son époque :

 

Matthieu 15 : 6 : « Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition. »

 

 

 

 Le Nom est l’identité d’une personne

 

Un nom est l’identité d’une personne. C’est ce qui la distingue des autres, lui donne son caractère unique. Se souvenir du nom d’une personne c’est lui accorder de l’importance, c’est la sortir de l’anonymat.

 

Les conseillers en communication vous diront que l’un des moyens les plus faciles et les plus efficaces de plaire aux gens, c’est de se souvenir de leur nom ; cela ouvre immédiatement des portes ! En effet, le nom d’une personne revêt pour elle une grande importance et se souvenir de son nom c'est lui dire indirectement « je me souviens de toi », « je te reconnais », « tu es quelqu'un d'important pour moi »...

 

 Un nom véhicule l’identité, l’histoire, les réalisations et la réputation d’une personne.

Les noms de nombreux personnages célèbres qui ont marqué l’histoire sont enseignés dans les écoles. Nous accordons respect et honneur à ces empereurs, rois, conquérants, résistants, athlètes, inventeurs… en mémorisant leur nom.

Et pourtant, le Nom le plus important de l’univers a été délibérément occulté.

 

 L’expression bien connue « Se faire un nom » qui signifie : se faire une réputation, devenir connu ou célèbre, se couvrir de gloire, acquérir une renommée, gagner en notoriété, en popularité, en prestige … démontre toute l’importance d’un nom.

 

Les hommes sont si fiers de leur nom qu’ils s’efforcent de le perpétuer à tout prix. Quel plus grand honneur peut-on faire à une personne que de donner son nom à une rue, une place, un musée, une bibliothèque, un stade, un aéroport… !

 

 En Egypte, la liste des rois depuis l'Ancien Empire, sculptée dans le temple d'Abydos dédié à Séthi Ier (-XIIIe siècle), ne mentionne ni Akhenaton, ni Aÿ, ni Toutankhamon. Liste des rois tronquée, cartouches martelés…  Les successeurs  de Toutankhamon ont méthodiquement gommé ses traces, quand ils ne les ont pas détournées à leur profit. (Lien – Science et vie

Effacer le Nom d’une personne revient à la rayer de l’histoire !

 

Dans n'importe quel livre, le nom de l'auteur est toujours mis en évidence.

Mais le Nom de l'Auteur des Saintes Écritures, l'Auteur de la Bible est complètement absent de son propre ouvrage, dans la plupart des traductions !

 

Alors que les noms des dieux païens ont été préservés dans la Bible (Baal, Astarté, Moloch, Milcom, Bel, Mérodac, Kémosh, Apis, Dagon, Zeus, Hermès, Aphrodite…), la majorité des traductions bibliques ne contiennent pas le Nom du seul vrai Dieu. Elles l’ont remplacé par « Seigneur », « Dieu », « Éternel ».

 

Psaumes 74:10 : « Jusqu'à quand, ô Dieu! l'oppresseur outragera-t-il, L'ennemi méprisera-t-il sans cesse ton nom? » Louis Segond

  

 Le Nom de l'Auteur des Saintes Écritures est absent de son propre ouvrage ! Les noms des dieux païens ont été préservés dans la Bible (Baal, Astarté, Moloch, Milcom, Bel, Mérodac, Kémosh, Apis, Dagon, Zeus, Hermès, Aphrodite…) mais pas le Nom de Dieu !

Dreamstime

 

 

 Le Nom de Dieu doit être connu et profondément honoré !

 

Le Tétragramme hébreu retranscrit YHWH en français apparaît près de 7000 fois dans la Bible hébraïque. Il correspond au Nom personnel de Dieu. Les traductions qui ont choisi de supprimer le Nom divin et de le remplacer par « Seigneur » ou « Éternel » sont donc responsables de 7000 altérations de la Parole de Dieu.

 

Certaines traductions chrétiennes de la Bible ont, heureusement, choisi de rendre le Nom divin par « Yahvé », « Yahweh », « Jéhovah » ou « Iéhovah ».

 

Se souvenir du Nom de notre Créateur Tout-Puissant est vraiment le moindre que nous puissions faire !

 

Prêtons attention aux versets suivants qui exaltent et glorifient le Nom divin. Selon les traductions, nous pouvons lire :  Jéhovah, Yahvé, Yahweh, Iehovah, YHWH.

 

Psaumes 83 :18 : « Afin que les hommes puissent savoir que toi seul, dont le nom est JÉHOVAH, es le Très-Haut sur toute la terre. » - King James 1611

 

Psaumes 83 :19 : « Qu'on sache ainsi que, toi seul, dont le nom est le SEIGNEUR (YHWH), tu es le Très-Haut sur toute la terre ! » - Nouvelle Bible Segond

 

Psaumes 83 :18 : « Et l'on saura alors que toi, qui t'appelles Yahweh, toi seul es le Très-Haut par toute la terre. » - Traduction Pirot-Clamer / Liénart

 

Psaumes 34 : 3 : « Magnifiez avec moi Yahvé, exaltons ensemble son nom. » - Jérusalem

 

Psaumes 34 : 4 : « Exaltez avec moi Jéhovah, ensemble célébrons son nom ! » Crampon

 

Psaumes 34 : 4 : « Exaltez Iehovah avec moi; ensemble célébrons son nom. » - Samuel Cahen

 

Joël 2 : 32 : « Et tous ceux qui feront appel au nom de Jéhovah seront sauvés. En effet, comme l’a dit Jéhovah, sur le mont Sion et dans Jérusalem il y aura les rescapés, les survivants que Jéhovah appelle. » - TMN  (Joël 3 :5 sur certaines versions et repris en Romains 10 :13).

 

 

Dans sa prière modèle quelle est la première chose demandée par Jésus-Christ ?

 

« Vous donc, priez ainsi: Notre Père qui es dans les cieux, que ton Nom soit sanctifié, que ton Règne vienne, que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » - Jérusalem

Dans sa prière modèle adressée à Dieu, Jésus commence par demander que le Nom de son Père soit 
sanctifié. De toute évidence, le respect qui entoure le Nom de Dieu est la chose la plus importante pour Jésus, puisqu’il correspond à la première demande de la prière modèle donnée à tous les chrétiens. En effet, le respect du Nom de Dieu est directement lié à la reconnaissance de Sa Souveraineté en tant que Dieu suprême de l'univers.
Jésus montre ainsi toute l’importance de respecter la sainteté du Nom de notre Créateur et Dieu Tout-Puissant.

 

Comment respecter un Nom que nous avons choisi d’ignorer et  d’occulter complètement ?

 

Eglise de Fehmarn en Allemagne      -        Basilique saint Martin Olten Suisse    -     Sør-Fron church in Norway

 

 

Des auteurs célèbres comme Victor Hugo ont glorifié le Nom divin:

     NOMEN, NUMEN, LUMEN (1855)

« Quand il eut terminé, quand les soleils épars,
Éblouis, du chaos montant de toutes parts,
Se furent tous rangés à leur place profonde,
Il sentit le besoin de se nommer au monde ;
Et l’être formidable et serein se leva ;
Il se dressa sur l’ombre et cria : Jéhovah !
Et dans l’immensité ces sept lettres tombèrent ; »

 

Remarque: Victor Hugo a écrit d’autres poèmes dans lesquels il cite également le Nom divin sous la forme JEHOVAH (notamment : « La conscience » ; « Jéhovah » en 1822 et « Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent » en 1853).  

 

 


 Quelle est la signification de YHWH ? 

 
Il est écrit en 
Exode 3 : 13, 14 : « 13 Moïse reprit : J'irai donc trouver les Israélites et je leur dirai : « Le Dieu de vos ancêtres m'a envoyé vers vous. » Mais s'ils me demandent : « Quel est son nom? » que leur répondrai-je ? 14 Alors Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui est. Puis il ajouta: Voici ce que tu diras aux Israélites : Je suis m'a envoyé vers vous.»

 

Jéhovah, c’est la mon Nom pour l’éternité !

 

Exode 3 :15 : « Dieu dit encore à Moïse: « Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël: Jéhovah, Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous. C'est là mon nom pour l'éternité; c'est là mon souvenir de génération en génération. » - Crampon


La signification du nom de Dieu est donc : « JE SUIS CELUI QUI EST ».
D’autres traductions écrivent « JE SERAI CE QUE JE SERAI ».

Sur wikipédia, nous pouvons lire : « 
La forme YHWH correspond à une flexion verbale atypique de la racine trilittère היה, HYH ( être, devenir, arriver, il fait devenir).»

Nous avons donc dans le Tétragramme deux idées : 
ETRE et FAIRE DEVENIR.

Au travers de ce nom se dégagent plusieurs qualités divines. 
YHWH est un Dieu qui ne change pas, il reste fidèle à ce qu’il dit, à ses promesses. 
Il est aussi un Dieu d’action qui a un dessein, un plan qu’il réalisera sans faute.

Nous pouvons honorer notre Créateur en connaissant et en utilisant son Nom Saint de manière respectueuse.

 

 

 

 Nous ne savons pas exactement comment se prononce le Nom divin 

 

Certains refusent d’employer le nom du Créateur car personne n’est sûr de sa prononciation exacte.

Est-il important de prononcer le nom de Dieu comme les Hébreux de l'époque biblique ? 

Est-ce que nous prononçons les autres noms et prénoms comme les Juifs de l’époque ? Non. 
Ainsi Jésus se dit « Yeshoua » en hébreu.

Un prénom ne se prononce pas de la même façon selon la langue. Jacques correspond à « Tiago » en portugais et « James » en anglais. 
Ce qui compte est le
 respect que nous accordons à la personne qui porte ce prénom.


Honorons donc le Nom personnel du Dieu Tout-Puissant  
YHWH ou Yahvé ou  Jéhovah ou Iehovah ou IAô, avec tout le respect qui lui est dû. Montrons ainsi combien nous soutenons Sa Souveraineté universelle, que nous le distinguons clairement de tous les autres dieux.

Nous avons TOUS le devoir de connaître et d’accepter ce Nom unique qui distingue le seul Vrai Dieu des autres dieux associés au culte idolâtrique et qui le distingue également de Jésus, le Fils de Dieu.

Jéhovah est Un Dieu Unique, aucun autre Dieu ne lui est comparable, son Nom est unique.

 

Deutéronome 6 :4 : « Ecoute, Israël : Jéhovah, notre Dieu, est un seul Jéhovah. » Crampon 1905

 

Esaïe 42 :8 : « Je suis Yahweh; c’est là mon nom, et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, ni mon honneur aux idoles, » Crampon 1923

 

Au-delà de la prononciation, Dieu voit la fidélité et l’Amour que nous lui portons.

 

Chiesa di san lorenzo parma, Italie  - Eglise protestante St Jacob de Gingst en Allemagne, wikimedia  - Pièce de monnaie datant de 1634

 

Lien - u-tube - Le Nom de Dieu dans les églises en Italie

 

Lien - u-tube - Le Nom divin dans de nombreuses églises

 

Lien - Slide player - Tétragramme en Europe

 

 

 

 D'où vient la prononciation Jéhovah ?

 

La prononciation « JEHOVAH » remonte au Moyen-âge.

C’est Raimond Martin, un dominicain catalan, qui aurait, le premier, formulé le Nom divin sous la forme « Jéhovah » en 1278 dans son ouvrage Pugio fidei (Poignard de la foi).

Le dominicain a pour cela appliqué au Tétragramme la vocalisation de « Adonaï » qui signifie « Seigneur » en hébreu, c’est-à-dire en intercalant ses 3 voyelles « ĕ », « ō » et « ā .

Le Nom divin Jéhovah est donc d’origine catholique.

 

Cette proposition qui certainement correspond le mieux à la langue française a été largement utilisée pendant des siècles, y compris dans plusieurs poèmes de Victor Hugo.

 

Deux traductions françaises de la Bible ont choisi la forme « Jéhovah », il s’agit de la version Crampon (1905) et la TMN (1995 et 2018).

 

Cependant, quel que soit la graphie utilisée : Jéhovah, Yahvé, Yahweh, Iehovah, ou Iaô, le plus important est de ne jamais oublier ce Nom, de le respecter et de le mettre en valeur !

Un Nom véhicule bien plus que des sons; l'occulter c'est l'ignorer; le faire connaître c'est le glorifier.

 

 

Eglise catholique saint Fiacre à Dison en Belgique – nome Geova chiesa ospedale pdsacco Italie - Plymouth R-U  blason heraldry - wiki

 

Lien – utube - de très nombreux lieux où l’on peut voir le Nom divin

 

 

 

 Respectons le Nom le plus sacré de l’univers !

 

Etant donné la grandeur et la puissance incommensurable de notre grand Créateur, Maître de l'univers, nos paroles doivent toujours être extrêmement respectueuses lorsque nous nous adressons à Lui ou lorsque nous parlons de Lui.
Quand nous prononçons le Nom de Dieu, veillons à toujours le faire avec 
un profond respect et une humilité sincère.
Évitons d'employer le nom de Dieu devant des gens qui le dénigrent ou se moquent de Lui.
Nous devons d'autant plus veiller à notre comportement si nous utilisons régulièrement son nom, voire si nous décidons de le porter, en signe distinctif d'un groupe par exemple.
Il faut être conscient alors que chacune de nos actions peut avoir des répercussions sur le nom de Jéhovah. Nous pouvons ainsi soit l'honorer soit le salir.


Exode 20 :7 : « Tu ne prendras point le nom de Jéhovah, ton Dieu, en vain, car Jéhovah ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom en vain. » Crampon


Exode 20 :7 : « Tu ne feras pas un mauvais usage du nom de Yahvé ton Dieu, car Yahvé ne tient pas quitte celui qui fait un mauvais usage de son nom. » Bible des Peuples

 

 

 

 Personne n’a le droit de falsifier la Parole de Dieu

 

Le Tétragramme apparaît 6828 fois dans le texte hébreu de la BHK (Biblia Hebraica Kittel)  et de la BHS (Biblia Hebraica Stuttgartensia), des éditions récentes du codex de Leningrad, ce qui montre à quel point il est important pour Celui qui le porte, l’Auteur du Livre Sacré. C’est outrager le Maître de l’univers que de supprimer ou de cacher son Nom personnel !

 

                  BHK-Kittel                            BHS-cover

 

 

L'Auteur de la Bible est Jéhovah Dieu. Ce Livre saint s'adresse à tous les humains.

Il est strictement interdit d'en modifier une seule parole!

 

Proverbes 30 :5, 6 : « 5 Toute parole de Dieu est pure. Il est un bouclier pour ceux qui cherchent refuge en lui. 6 N'ajoute rien à ses paroles! Il te reprendrait et tu apparaîtrais comme un menteur. »

 

Apocalypse 22 : 18-20 : « 18 Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; 19 et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. 20 Celui qui atteste ces choses dit: Oui, je viens bientôt. Amen! Viens, Seigneur Jésus!… »

 

De quel droit certains ont-ils supprimé les 7000 occurrences du Nom divin?

 

 

 

 Pourquoi prononcer le Nom divin alors qu’il est absent du Nouveau Testament ?

 

Malheureusement, nous ne disposons pas de manuscrits du Nouveau Testament contenant le Nom divin.

 

Le Nom divin a forcément dû être supprimé !

Lorsque des passages de l’Ancien Testament ou Écritures hébraïques contenant le Nom divin sont cités dans le Nouveau Testament ou Écritures grecques chrétiennes, nous constatons la disparition du Nom de Dieu, remplacé généralement par « Seigneur ».

On peut donc affirmer que l’intégrité du texte d’origine n’a pas été respectée.

 

Jésus a-t-il prononcé le Nom de son Père ?

Dans la synagogue de Nazareth, Jésus a lu un passage de l'Ancien Testament, voici comment il est retranscrit dans l’Évangile de Luc :

Luc 4 : 17-21 : « 17 et on lui remit le livre du prophète Esaïe. Il le déroula et trouva l'endroit où il était écrit: 18 L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a consacré par onction pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres; il m'a envoyé [pour guérir ceux qui ont le cœur brisé,] 19 pour proclamer aux prisonniers la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour proclamer une année de grâce du Seigneur.

20 Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur et s'assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. 21 Alors il commença à leur dire: « Aujourd'hui cette parole de l'Ecriture, que vous venez d'entendre, est accomplie. »  

 

Dans la synagogue de Nazareth, Jésus a lu un passage de l'Ancien Testament (Esaïe). A-t-il prononcé à voix haute le Nom de Dieu, le Nom de son Père, Jéhovah ?

FBI

 

Il est impensable que Jésus ait pu, au cours de sa lecture, altérer le moindre mot de ce texte tiré du livre d’Esaïe !

Voici comment le texte apparaît dans l’Ancien Testament :

 

Isaïe 61:1, 2 : « 1 L'esprit du Seigneur Yahvé est sur moi, car Yahvé m'a donné l'onction; il m'a envoyé porter la nouvelle aux pauvres, panser les cœurs meurtris, annoncer aux captifs la libération et aux prisonniers la délivrance, 2 proclamer une année de grâce de la part de Yahvé et un jour de vengeance pour notre Dieu, pour consoler tous les affligés » Jérusalem

 

Comment peut-on imaginer un seul instant que Jésus puisse omettre de prononcer trois fois le Nom son Père qu'il dit sanctifier et manifester aux hommes?

 

Jean 17:6 : «  J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. » Bible de la Liturgie

 

Jésus ne s’est jamais soumis aux traditions qui allaient à l’encontre de l’intégrité de la Parole de Dieu. Il ne mâchait pas ses mots quant il s’adressait avec beaucoup de franchise aux chefs religieux juifs :

 

Matthieu 15 : 6 -9: « Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition.  7 Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit: 8 Ce peuple [prétend s'approcher de moi et] m'honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. 9 C'est faussement qu'ils m'honorent en donnant des enseignements qui sont des commandements humains.»

 

De toute évidence, le Nom de Dieu a été supprimé des Écritures grecques chrétiennes, tout comme il a été supprimé des traductions des Écritures hébraïques dans la plupart des versions de la Bible.

 

 

Le Nom divin persiste dans le nom de Jésus

 

"Jésus vient du grec ancien Ἰησοῦς, « Iêsoûs », lui-même issu du prénom hébreu ancien ישוע, « Iéshua » (et a la même racine que Josué).
Ce mot signifie « Jéhovah sauve » ou « Jéhovah délivre ».

Voir wikimedia 

Ainsi, bien que certaines personnes bien mal inspirées aient éliminé le nom divin des Saintes Écritures, et en particulier dans le Nouveau Testament, le nom « Jéhovah » persiste au travers du nom de « Jésus ».

 
 Le Nom divin existe dans l’exclamation « Alleluia ! »

 

Il existe également au travers d'une exclamation: « Alleluia ! » que l'on retrouve 4 fois dans le chapitre 19 de l'Apocalypse.
« Alleluia ! » est une acclamation d’origine hébraïque composée de deux mots : le verbe hâlal, louer, conjugué à la deuxième personne du pluriel de l’impératif, halelou, et le nom Yah, diminutif de Yahvé, le Nom de Dieu.

Alleluia signifie donc : « Louez Yahvé » ou « Louez Jéhovah ».

Voir Ap 19 : 1 - Une voix forte dans le ciel dit "Alléluia!"

 

Le Nom divin existe dans l’exclamation « Alleluia ! »  que l'on retrouve 4 fois dans le chapitre 19 de l'Apocalypse. « Alleluia ! » signifie "Louez Yah" ou "Louez Yahvé" ou "Louez Jéhovah"

 

 

 

 La Bible forme un Tout harmonieux

 

Bien que rédigée sur une période de 1'600 ans par plusieurs rédacteurs différents, la Bible forme un Tout cohérent de la Genèse à l’Apocalypse. La totalité de la Bible est adressée aux chrétiens, pas seulement le Nouveau Testament.

Les Écritures hébraïques s’adressent à tous et pas seulement aux Juifs !

 

Le Dieu Tout-Puissant de l’Ancien Testament n’a pas disparu, il n’est pas Jésus.

Jéhovah Dieu est le Père de Jésus. Il a envoyé son Fils sur la terre pour montrer aux humains la voie du salut.

La nation d'Israël dont l'histoire est relatée dans l'Ancien Testament devait se préparer à accueillir le Sauveur de l'humanité.

 

Jean 17 :3 : « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. »

 

Connaître quelqu'un commence par le fait de connaître son NOM ! Il en est de même pour notre Dieu Tout-Puissant à qui nous adressons nos prières et en qui nous plaçons notre espérance.

 

 

 

 Conclusion

 

Jéhovah Dieu, le Maître de l’univers, a pris la peine de communiquer son Nom personnel aux humains.

Ce Nom précieux est rencontré près de 7000 fois dans les Écritures hébraïques.

 

Ce Nom unique distingue le Grand Créateur de l’univers de tous les autres dieux. Reconnaître la Souveraineté universelle du Tout-Puissant et lui accorder notre adoration commence déjà par connaître son Nom (Esaïe 45 :5 ; Joël 2 :32).

 

Un Nom est chargé de signification, il est l’identité-même d’une personne. Il est unique. Il véhicule une réputation, une renommée.

Il est inextricablement associé à la célébrité, à la gloire, à l’honneur, au respect…

Qui mérite plus de reconnaissance que le Tout-Puissant ?  

 

Esaïe 45 : 18 : « Car voici ce que dit Jéhovah, le Créateur du ciel, le vrai Dieu, celui qui a formé la terre, qui l’a faite et solidement établie, qui ne l’a pas créée pour rien, mais qui l’a formée pour être habitée : « Je suis Jéhovah, et il n’y en a pas d’autre. »  - TMN 2018

 

Le Nom divin écrit sous la forme « Jéhovah » est utilisé dans la langue française depuis plusieurs siècles, il a été largement mis en valeur dans de nombreux monuments et ouvrages littéraires.

C’est le cas aussi dans d’autres européens.

C’est cette forme qui a ma préférence, même si les autres versions sont tout aussi acceptables, le plus important étant d'utiliser le Nom du Créateur Tout-Puissant.

 

Honorons le Nom de notre Dieu Jéhovah, le Souverain suprême mérite tout notre respect, notre reconnaissance et notre adoration.

 

Comme le dit si bien Victor Hugo dans son poème intitulé « Jéhovah » (1822):

 

Gloire à Dieu seul ! son nom rayonne en ses ouvrages !

Son nom, que des élus la harpe d’or célèbre,

 

 

Olivier                                                                                    Pour laisser un commentaire, c'est ici !

 

Sauf indication spéciale, les versets ont été tirés de la traduction Segond 21


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