L’Eglise catholique romaine et la date du 25 décembre


L’Eglise catholique romaine et la date du 25 décembre


 

Demandons à l'église catholique romaine ce qu'elle sait de l'origine de la célébration de Noël à la date du 25 décembre.

 

Les responsables catholiques eux-mêmes savent que le 25 décembre était déjà célébré bien avant la fête de Noël et que cette date a été récupérée par les chrétiens d’alors pour favoriser la conversion des païens au christianisme.

Il était, en effet, facile de passer d’une célébration dédiée au dieu Solaire à une célébration dédiée au Soleil de la Justice, la Lumière du monde, Jésus-Christ.

Attention, je ne dis pas que ces premiers chrétiens célébrant le 25 décembre adoraient forcément le soleil ! Mais ils ont récupéré à leur profit une date qui était déjà importante à l’époque car célébrée depuis longtemps par les païens.

 

Voici quelques extraits liturgiques catholiques que vous pourrez vérifier au travers des liens.

 

 

Le clergé catholique romain sait que le 25 décembre était déjà célébré bien avant la fête de Noël et que cette date a été récupérée par les chrétiens d’alors pour favoriser la conversion des païens au christianisme.

Alexei Chizhov - pxhere

 

 

Pourquoi fêter Noël le 25 décembre ? – Eglise catholique en France –

Edité par la conférence des évêques de France

 

«L’origine de notre mot Noël vient du latin natalis, naissance, nativité. Fêter noël, c’est fêter la naissance de Jésus. Un seul évangéliste, Luc, évoque la nativité, mais son intention était ailleurs. Il ne donne aucune date. De rares éléments permettent une estimation de la naissance vers -5 ou -6 avant notre ère. C’est seulement vers 330 que l’on voit apparaître à Rome une fête de Jésus, le 25 décembre. Dès les origines du christianisme la fête principale concernant Jésus-Christ était la fête de Pâques.
Il existait à Rome, autour du 25 décembre, une fête importante en l’honneur de Mithra, un dieu d’origine perse. Sa religion était en concurrence avec le christianisme grandissant. Au début du IVème siècle, christianisme devient religion officielle dans l’empire. En même temps que Mithra, Rome comme bien d’autres religions, fêtait le solstice d’hiver, le moment où le soleil reprend de la vigueur au cœur de l’hiver. Rome reprend peut-être une veille tradition celte où l’on fête la lumière gagne sur les ténèbres. C’était le Sol invictus ou Soleil vainqueur. Or c’était aussi une des manières de désigner le Christ… Les chrétiens ont donc associé la fête de Jésus à la fête de la Lumière. « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière» (Isaïe 9,1).

 
La différence de date est le résultat d’un problème de calendrier. Depuis Jules César on avait fixé un calendrier qui ne correspondait pas exactement au calendrier solaire. Le décalage s’est accentué jusqu’en 1582, année où le pape Grégoire décide d’une « remise à jour » du calendrier, comme on remet à l’heure une montre qui retarde. Cette année-là, on sauta dix jours, mais on conserva la date de Noël au 25 décembre par respect pour les décisions du concile de Nicée (325). Chez les chrétiens d’Orient qui ont gardé le calendrier julien, Noël sera fêté le 7 janvier à cause du décalage de 13 jours avec le calendrier julien.
»

 

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Il existait à Rome, autour du 25 décembre, une fête importante en l’honneur de Mithra, un dieu d’origine perse. Sa religion était en concurrence avec le christianisme grandissant. Au début du IVème siècle, christianisme devient religion officielle.

Mithra sacrifiant le Taureau (100-200 apr J-C), collection Borghese, achat par le Louvre en 1807 wikipedia

 

 

Noël – Liturgie et sacrements – Edité par le Service National de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle - Conférence des évêques de France

 

« De même que les évangiles de l’enfance ont été rédigés après l’annonce centrale de la Pâque — ni l’évangile de saint Marc, ni l’évangile de saint Jean ne parlent de l’enfance de Jésus —, de même la célébration du cycle de Noël est plus tardive que la célébration du Mystère pascal : elle date approximativement du IVe siècle et semble postérieure à la fête de l’Epiphanie, venue d’Orient.

Elle fut instituée à Rome, avant 336, et fixée au 25 décembre dans le but de christianiser les fêtes païennes du Natalis Invicti, c’est-à-dire du soleil qui, au solstice d’hiver, se remet à grandir en force et en éclat ; le Christ, selon l’expression du livre de Malachie est « le Soleil de justice » (3, 20). A partir de Noël, Jésus croît, tandis que Jean-Baptiste décroît à partir du 24 juin, solstice d’été ; ainsi est illustrée, par l’astronomie et par la liturgie, la parole du Précurseur : « Il faut que lui grandisse et que moi je décroisse » (Jn 3, 30). »

 

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La célébration de Noël fut instituée à Rome en 336 et fixée au 25 décembre dans le but de christianiser les fêtes païennes du Natalis Invicti, c’est-à-dire du soleil qui, au solstice d’hiver, se remet à grandir en force et en éclat ; le Christ, la Lumière

Clay oil lamp depicting Sol, 2nd century AD wikipedia

 

 

Noël, événement de l’Histoire et mystère du Salut - Par André Haquin, Prêtre du diocèse de Namur (Belgique)

 

« Noël est-il le jour anniversaire de la naissance historique de Jésus de Nazareth ? La date fixe de la fête (25 décembre) et le mot latin Natale ou Natalis dies (« jour anniversaire »,  en français « Noël ») pourraient le laisser croire. Ce serait toutefois négliger l’élément symbolique de cette fête, son lien au solstice d’hiver, à la lumière qui grandit et annonce la venue du printemps. C’est ce même jour du solstice qui avait été choisi pour la fête romaine (païenne) du Sol invictus, le « Soleil invaincu » ou « victorieux » des ténèbres.

 

NOËL EST-IL LA CHRISTIANISATION DE LA FÊTE DU SOL INVICTUS ?

 

On dit trop facilement que l’Église a repris des fêtes païennes et les a « baptisées » ou christianisées, bref que les fêtes chrétiennes sont la prolongation des cultes préchrétiens. Autre chose est d’avoir choisi le jour de la fête du soleil pour célébrer entre chrétiens la naissance du Fils de Dieu. Autre chose est de penser que les chrétiens ont rendu un culte à  l’astre du jour.

La liturgie de Noël est centrée sur le Christ, essentiellement dans l’eucharistie et l’office de louange où résonnent les psaumes et les Écritures. Toutefois, l’Église a compris qu’il fallait prendre en compte l’attachement séculaire des nouveaux convertis à l’astre majeur du cosmos. Ne rythme-t-il pas les saisons ? Ne conditionne-t-il pas la naissance des troupeaux et l’abondance des moissons ? De la même manière, le dimanche est appelé à la fois « Jour du Seigneur » et « premier jour de la semaine » qui chez les Romains était le « Dies solis » ou jour du soleil.

Comme l’a écrit Dom B. Botte, « les solennités païennes ne sont pas étrangères aux origines de la fête chrétienne », mais « il serait excessif de penser que les chrétiens ont célébré la fête du soleil ». Noël est la fête du Fils de Dieu « lumière du monde », « astre d’en haut pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort » (Luc 1, 78-79) ou encore « lumière qui se révèle aux nations » (Luc 2, 32). »

 

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Les solennités païennes ne sont pas étrangères aux origines de la fête chrétienne de Noël le 25 décembre. Les catholiques ont tenu compte de l'attachement séculaire des Romains au culte solaire.

Disque solaire de Sol Invictus - wikipedia

 

 

Jésus est-il né le 25 décembre ? - Roselyne Dupont-Roc, bibliste, Cetad, enseignante à l’Institut Catholique de Paris (1985-2011), Centre Intelligence de la Foi (CIF)

 

« Historiquement les chrétiens n’ont fixé la naissance de Jésus à Noël (le jour «natalis») le 25 décembre qu’à partir du 4ème siècle (1), et c’est finalement l’empereur Théodose II qui l’a officialisée. Il s’agissait de remplacer les fêtes païennes du solstice d’hiver. Car c’est à ce moment de l’année que l’on célébrait depuis longtemps dans l’empire romain la renaissance du soleil, « sol invictus », avec les jours qui recommencent à grandir. Noël affirmait que, pour les chrétiens, Jésus était le seul soleil levant, l’astre qui illuminait la nuit.

 

Les chrétiens ne s’inquiètent pas de cette ignorance et de cette datation tardive ; leur foi ne consiste pas seulement à faire mémoire d’un passé révolu, mais à affirmer aussi la présence du Seigneur vivant aujourd’hui, aux côtés des siens et de tous les hommes de bonne volonté. Raconter sa vie et son histoire, c’est montrer que celui qui naquit ignoré de tous sous Hérode le Grand, et qui mourut crucifié ignoblement sous Ponce Pilate est bien le Seigneur ressuscité qui vient à notre rencontre et transforme nos vies. En lui Dieu nous a définitivement rejoints. C’est un tournant et un phare dans l’histoire humaine. »

 

(1) Le premier témoignage officiel, qui remonte à 354, suppose que la nuit du 24 au 25 décembre est fêtée comme anniversaire de la naissance du Christ depuis une vingtaine d’années à peine.

 

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les chrétiens n’ont fixé la naissance de Jésus à Noël (le jour «natalis») le 25 décembre qu’à partir du 4ème siècle (1), et c’est finalement l’empereur Théodose II qui l’a officialisée. Il s’agissait de remplacer les fêtes païennes du solstice d’hiver.
Aurélien dans sa couronne rayonnante, sur une pièce de monnaie en bronze argenté frappée à Rome, 274-275 Sol Invictus - qaz.wiki

 

 

Les origines de la fête de Noël - Père Robert LEVET – L’Eglise catholique à Marseille, Diocèse de Marseille

 

« Dans les débuts du christianisme, le seul événement de la vie du Christ qui était célébré dans la liturgie était sa mort-résurrection.

On fêtait cet événement chaque dimanche par la célébration de l’Eucharistie, ce sacrement institué par Jésus-Christ pour rendre présentes sur l’autel sa mort-résurrection.

Et l’on fêtait tout spécialement cet événement le jour de Pâques par une grande célébration nocturne : la vigile pascale, au cours de laquelle on conférait le baptême.

Au 4ème siècle, et peut-être même dès le 3ème siècle, on se mit à célébrer, dans l’Occident chrétien, une fête de la naissance de Jésus le 25 décembre. La date exacte de la naissance du Christ est inconnue et donc, dans cette fête, on ne prétendait pas célébrer l’anniversaire de cette naissance.


Mais alors, pourquoi le choix de cette date du 25 décembre ?

Tous les historiens n’expliquent pas le choix de cette date de la même façon.

L’explication qui a été le plus souvent donnée est la suivante :
En 274, l’Empereur Aurélien qui a beaucoup développé dans l’Empire romain le culte du soleil, avait fixé au 25 décembre la fête du Natalis Solis invicti (la fête du jour de la naissance du soleil toujours invaincu).
En effet, le 25 décembre est le jour du solstice d’hiver : le moment de l’année où les jours sont les plus courts, donc le moment de l’année où les jours vont recommencer à croître, manifestant ainsi une nouvelle fois la victoire du soleil sur les ténèbres.

Citoyens de l’Empire, les chrétiens pouvaient être tentés de célébrer cette fête du soleil considéré par les Romains comme un dieu. Alors pour éviter cette idolâtrie, l’Eglise institua ce jour-là la fête de la naissance du Christ, qui avait été annoncé par le prophète Malachie comme devant être le « soleil de justice ».

Bref, le Noël chrétien a été institué pour christianiser une fête païenne.

 

Récemment, certains historiens de la liturgie ont donné une autre explication de l’origine de la fête de Noël.
Aux 3ème et 4ème siècles, certaines Eglises célébraient Pâques (donc la mort-résurrection du Christ) le 25 mars, jour de l’équinoxe de printemps.

Et comme on pensait que le Christ avait vécu sur la terre un certain nombre « d’années complètes », on estimait que le 25 mars correspondait tout à la fois à la date de sa mort-résurrection et à la date de sa conception. D’ailleurs, aujourd’hui encore, nous célébrons le 25 mars la fête de l’Annonciation : c’est le jour où la Vierge Marie, ayant reçu la visite de l’ange Gabriel et ayant accepté d’être la mère du Messie, conçut l’Enfant Jésus.

Et comme la conception de Jésus était fêtée le 25 mars, sa naissance fut fêtée neuf mois plus tard, c’est-à-dire le 25 décembre. »

Dernière mise à jour : Jeudi 6 décembre 2012

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Le 25 décembre est le jour du solstice d’hiver : le moment de l’année où les jours sont les plus courts, donc le moment de l’année où les jours vont recommencer à croître, manifestant ainsi une nouvelle fois la victoire du soleil sur les ténèbres.

 

 

Pourquoi le 25 décembre ? - Diocèse d’Arras

 

« Il existait à Rome, autour du 25 décembre, une fête importante en l’honneur de Mithra, un dieu d’origine perse. Sa religion était en concurrence avec le christianisme grandissant. Au début du IVème siècle, christianisme devient religion officielle dans l’empire. En même temps que Mithra, Rome comme bien d’autres religions, fêtait le solstice d’hiver, le moment où le soleil reprend de la vigueur au cœur de l’hiver. Rome reprend peut-être une veille tradition celte où l’on fête la lumière gagne sur les ténèbres. C’était le Sol invictus ou Soleil vainqueur. Or c’était aussi une des manières de désigner le Christ… Les chrétiens ont donc associé la fête de Jésus à la fête de la Lumière. « «Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière» (Isaïe 9,1).

 

Oui mais, le solstice, c’est le 21, et Noël le 25 ?

La différence de date est le résultat d’un problème de calendrier. Depuis Jules César on avait fixé un calendrier qui ne correspondait pas exactement au calendrier solaire. Le décalage s’est accentué jusqu’en 1582, année où le pape Grégoire décide d’une « remise à jour » du calendrier, comme on remet à l’heure une montre qui retarde. Cette année-là, on sauta dix jours, mais on conserva la date de Noël au 25 décembre par respect pour les décisions du concile de Nicée (325). Chez les chrétiens d'Orient qui ont gardé le calendrier julien, Noël sera fêté le 7 janvier à cause du décalage de 13 jour avec le calendrier julien.

 

Les cadeaux ?

 

Les romains, huit jours durant, faisaient la fête, les saturnales, du 17 au 24 décembre. Le christianisme a cherché à éradiquer le paganisme et les orgies de la fête du soleil. Il fallait penser au don que Dieu faisait à l’humanité en la venue de Jésus son fils. Dans la logique de Noël, on va donc se montrer généreux, en offrant des cadeaux, particulièrement aux enfants. Mais comme ces cadeaux sont censés venir du ciel, le donateur tentera ou feindra de rester anonyme.  Selon les pays, les cadeaux sont apportés par le Christ lui-même; par les rois mages, par saint Nicolas ou son substitut «laïque» le Père Noël.»  

 

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Les romains, huit jours durant, faisaient la fête, les saturnales, du 17 au 24 décembre. Le christianisme a cherché à éradiquer le paganisme et les orgies de la fête du soleil. Pour Noël, on va donc se montrer généreux en offrant des cadeaux.
Multiple d'or émis à Ticinum en 313. Buste de Constantin et du dieu Sol invictus – wikipedia

 

 

Fête de Noël : origine, histoire du jour de Noël - PAROISSE SAINT CYPRIEN

 

« Le culte pré-chrétien du 25 décembre à Rome

Dès le premier siècle avant J-C, on célébrait à Rome le culte de Mithra, d’origine persane, importé à Rome par les légionnaires romains. Mithra était la divinité perse de la lumière. On faisait une fête le 25 décembre, pour le solstice d’hiver, la naissance de Mithra le soleil invaincu (Dies natalis solis invicti). On le fêtait par le sacrifice d’un jeune taureau. En 274, l’empereur Aurélien déclare le culte de Mithra religion d’état et il fixe la célébration du solstice au 25 décembre.

La liturgie du 25 décembre

Fêter un anniversaire de naissance ne faisait pas partie des traditions juives, car ces pratiques étaient d’origines païennes. Les premiers chrétiens les ont rejetées jusqu’au IV° siècle de notre ère. La fête de Noël n’existait donc pas au début du christianisme. À cause de son origine païenne, les Témoins de Jéhovah ne célèbrent pas la fête du 25 décembre. C’est seulement à partir du II° siècle que l’Église a cherché à déterminer dans l’année le jour de la naissance de Jésus sur lequel les évangiles ne disent rien. Des dates différentes ont été proposées : le 6 janvier, le 25 mars, le 10 avril …

Vers 330 ou 354, l’empereur Constantin décida de fixer la date de Noël au 25 décembre. En 354, le pape Libère instaura la fête du 25 décembre qui marque le début de l’année liturgique. Cette date du 25 décembre a une valeur symbolique. En effet, en s’inspirant de Malachie 3/19 et Luc 1/78, on considérait la venue du Christ comme le lever du “Soleil de justice”.
La fête de Noël, fête du 25 décembre célèbre ainsi la naissance de Jésus soleil de justice. »

 

La fête du 25 décembre est arrivée progressivement en Orient et en Gaulle : en 379 à Constantinople, au début du V° siècle en Gaulle, au cours du V° siècle à Jérusalem et à la fin du V° siècle en Égypte. Dans les Églises d’Orient, au IV° siècle, on célébrait, sous des formes diverses, le 6 janvier la manifestation de Dieu.

L’empereur Théodose en 425 codifie officiellement les cérémonies de la fête de Noël. » 

 

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La fête de Noël n’existait pas au début du christianisme. À cause de son origine païenne, les Témoins de Jéhovah ne célèbrent pas la fête du 25 décembre. C’est à partir du II° siècle que l’Église a cherché à déterminer le jour de naissance de Jésus.
Gui et Houx magnolias.centerblog.net

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