Le Nirvana chez les Bouddhistes


Le Nirvana chez les Bouddhistes


 

 La réincarnation et le karma

Dans le bouddhisme, à la mort, l’esprit se détache du corps et se réincarne dans un nouvel être en emportant avec lui ses tendances, capacités, qualités, défauts développés au cours des vies précédentes. 
La 
réincarnation dépendrait directement du karma. Le mot karma signifie "action", il est la somme de ce qu'un individu a fait. En d’autres termes, ce que nous sommes serait en grande partie déterminé par la façon dont nous avons pensé et agi dans le passé. 
A sa mort, une personne bonne et aimante est supposée renaître dans un royaume céleste ou en un être humain dans un environnement confortable. Une personne mauvaise ou cruelle se réincarne dans le royaume de l’enfer, ou en animal ou en être humain né dans un environnement extrêmement difficile. 
Ce cycle infini des naissances et des renaissances s’appelle 
Samsāra en sanskrit.


 Le Samsāra

Selon la nature de notre karma, nous vivons une existence plus ou moins heureuse ; mais même le bonheur n’est jamais un état durable dans le sa
sāra, d’où son caractère insatisfaisant et la nécessité d’en sortir. On dit que le sasāra a pour essence la vacuité, pour apparence la méprise et pour attribut premier la souffrance. 

Le Sams
āra doit se poursuivre jusqu’à ce que les conditions qui le provoquent, les facteurs mentaux de l’avidité et l’ignorance, cessent. A ce moment-là, au lieu de renaître, l’esprit atteint un état que l’on appelle le Nirvana.


 Le Nirvana

Le Nirvana est différent du paradis chrétien. Ce n’est pas un lieu où l’on va après la mort mais un 
état mental.
Le Nirvana désigne la finalité, le but ultime de la pratique bouddhique de l’ Éveil  (bodhi en sanskrit). En d’autres termes, l’Éveil désigne la pratique qui aboutit au Nirvana. L’Éveil peut également être parfois qualifié d’Illumination.
Pour les bouddhistes, de manière générale, le nirvana est la 
cessation de la souffrance (dharma). C'est l'étape où l'âme arrive à se détacher de tous les désirs du corps et où le cycle de réincarnation (samsara) s'interrompt pour faire place à l'éveil, tel celui du Bouddha, qui permet de comprendre le monde et de se détacher de ses contraintes.

La réincarnation dépend directement du karma. Le mot karma signifie "action", il est la somme de ce qu'un individu a fait. Ce cycle infini des naissances et des renaissances s’appelle Samsāra en sanskrit. le Nirvana met fin au cycle des réincarnations.
Mural of Gautama Buddha gaining nirvana; Wat Botum - wikipedia 

 

 

Le Nirvana, qui signifie en sanskrit « extinction », correspond à la fin de l’ignorance, de l’égarement, de la haine et à l’anéantissement des désirs (des sens, d’existence et d’annihilation). C’est en quelque sorte une forme d’achèvement, d’extinction de l’individualité et du soi.
L’extinction des « trois passions »- 
le désir, la haine et l’erreur permet en effet la libération de l’être du cyle infini des naissances et des renaissances quand celui-ci atteint la béatitude absolue (bodhi).

On peut également voir le Nirvana comme une prise de conscience totale qui permet de percevoir la réalité telle qu’elle est et qui engendre un état de plénitude ultime et sans fin. 
Le Nirvana est aussi parfois défini comme un état de paix intérieure totale et permanente qui provient du détachement.
Quoi qu’il en soit, 
le Nirvana met fin au cycle des réincarnations dans le bouddhisme : lorsqu’un Bouddha meurt, il reste en état de nirvana et ne renaît plus car il s’est libéré du cycle infini des naissances et des renaissances (Sasāra).

L’ « 
extinction » du désir et le détachement des choses sensibles amènent un repos et nous mènent sur le chemin de la délivrance finale. 
Pour atteindre le Nirvana, dans le bouddhisme Theravada, le disciple doit pratiquer la morale (silà), c'est-à-dire se détacher de ses désirs charnels, afin de vivre en harmonie avec son âme et faire preuve de bonté envers autrui. Lors de sa mort, il sera récompensé pour ses actes, et son âme sera 
délivrée du cycle des réincarnations.

 


Olivier                                                                                
 


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Commentaires: 2
  • #1

    Djobi (samedi, 04 novembre 2023 13:13)

    Quel est le rapport de ce texte avec la bible? Je n'en vois aucun!

  • #2

    Olivier (dimanche, 05 novembre 2023 09:53)

    Bonjour Djobi

    En effet ! L’objectif de cet article est de démontrer que les croyances de la plupart des religions, y compris chrétiennes, sont basées sur un mensonge, l’immortalité de l’âme. Il s’agit du premier mensonge du diable en Eden qui avait assuré à Eve qu’ils ne mourraient pas.
    A partir du moment où vous croyez qu’une partie immatérielle se détache de votre corps à votre mort, il faut lui trouver une destination. C’est là que l’idée de réincarnation en fonction de ses actions passées, de son karma, a pris forme. Cette idée a de plus en plus d’adeptes en Occident y compris parmi les chrétiens.

    Les religions qui enseignent la réincarnation sont entièrement basées sur le salut par les œuvres seules. Jésus est totalement absent de ces croyances.

    En étudiant et en comparant l’ensemble des religions de la terre, vous comprenez qu’elles sont toutes liées par une origine commune qui se situe en Mésopotamie et notamment Babylone. C’est pourquoi, le livre de l’Apocalypse emploie le terme «Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre ».
    Elle nous apprend aussi quelle sera la fin de l’empire mondial religieux : totalement détruit par la bête totalitaire (ONU et associés), sans doute au nom de la paix, de la tolérance et de l’égalité.

    Observez bien les évènements des prochains mois et prochaines années…