L’histoire de la doctrine de la Trinité - Résumé
● Les triades ont toujours existé
Aussi loin que l’on remonte dans l’histoire de l’humanité, nous trouvons des triades dans
toutes les régions du monde.
Une triade est, du point de vue religieux, un ensemble de trois divinités complémentaires.
Certaines triades se sont inspirées des astres (comme la triade mésopotamienne Shamash, Sin et Ishtar et la triade palmyréenne). D’autres triades sont composées de familles (comme la célèbre
triade égyptienne Isis, Osiris et Horus). Enfin, d’autres encore font référence aux trois grandes fonctions de la société : le sacré, le pouvoir/la puissance militaire, la fécondité/fertilité
(comme la triade précapitoline Jupiter, Mars et Quirinus).
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Triades

● L’empire romain et la triade capitoline
La triade capitoline désigne
les trois divinités Jupiter, Junon et Minerve qui étaient honorées au temple de Jupiter Capitolin, sur le Capitole à Rome. Les cérémonies en l'honneur de la triade capitoline étaient
organisées chaque année par le Grand Pontife ou Pontifex
maximus.
Son culte s'est poursuivi à Rome jusqu'à la reconnaissance du christianisme comme religion d'État.
Dans la Rome antique, pontifex maximus (grand pontife) est le titre donné au grand prêtre à la tête du collège des pontifes. C'est la charge la plus élevée en prestige et en obligations au
sein de la religion publique romaine, et celui-ci a pour résidence la regia, palais des anciens rois de Rome. Ce terme vient du fait que les pontifes étaient chargés – entre autre - de
l'entretien d'un pont sacré, le pont Sublicius.
Constantin Ier et ses successeurs,
même baptisés, prirent eux aussi le titre de pontifex maximus.
Aujourd'hui, le titre Pontifex maximus est réservé au pape —
également appelé Souverain pontife (Summus pontifex) ou Pontife romain (Pontifex romanus). Le règne d'un pape est appelé pontificat et l'ancien domaine papal était connu sous le nom d'États
pontificaux.
Ainsi, le titre donné au pape, le chef de l'Eglise catholique, est directement lié au paganisme romain et au culte des triades.
● L’empire romain et la naissance de la doctrine de la Trinité
Les empereurs romains ont toujours eu pour principal souci l’unité de
l’empire qui
était immense et qui regroupait des peuples très différents. C’est la raison pour laquelle ils avaient institué le culte de l’empereur, seul culte obligatoire qui symbolisait la fidélité à
Rome.
En 324, Constantin
1er règne
sur la totalité de l’Empire romain (après avoir battu Licinius, empereur d’orient).
Il constate des dissensions au sein du christianisme. En effet, l’arianisme est
très répandu en orient. Selon Arius,
le Fils, ayant été créé, donc tiré du néant, ne peut partager pleinement la nature divine du Père, il n’est pas Dieu. Seul le Père est Dieu, le Fils occupant une place intermédiaire entre le
divin et la créature. Les partisans d'Arius professent que Jésus, fils de Dieu, est subordonné à son créateur, de même que le Saint Esprit qu’ils considèrent comme un relais existant de toute
origine entre Dieu et l'humanité.
Les opposants font, eux, valoir que le Fils est consubstantiel au Père, c'est-à-dire «ayant la même essence».
Craignant un schisme qui mettrait à mal l’empire, Constantin décide, en 325, de
réunir un concile afin de rétablir la paix religieuse.
L’empereur affirme son autorité dans le domaine religieux, il inaugure ainsi le césaropapisme (pouvoir
temporel et spirituel), la politisation de la religion qui va entraîner une déviation de l’enseignement de Jésus.
Après plusieurs mois de débats, la thèse d’Arius est rejetée et la conception de « Jésus Dieu »
est imposée (le Saint-Esprit ne fait pas partie du débat).
Les partisans d’Arius et ceux qui soutiennent la même conception sont considérés, jusqu'à nos jours, des ennemis du christianisme.
La profession de foi établie lors du concile de Nicée en 325, constituant le « symbole de Nicée »,
déclare que le Fils est de « même substance » que le
Père.
«
Nous croyons en un seul Dieu, Père tout-puissant, Créateur de toutes choses visibles et invisibles. Et en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, engendré du Père, c'est-à-dire,
de la substance du Père. Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ; engendré et non fait, consubstantiel au Père ; par qui toutes choses ont été faites au ciel et en la terre.
Qui, pour nous autres hommes et pour notre salut, est descendu des cieux, s'est incarné et s'est fait homme ; a souffert, est ressuscité le troisième jour, est monté aux cieux, et viendra
juger les vivants et les morts. Et au Saint-Esprit.
Ceux qui disent : il y a un temps où il n’était pas : avant de naître, il n’était pas ; il a été tiré du néant ; il est d’une substance (hypostasis), d’une essence (ousia) différente, il a
été créé ; le Fils de Dieu est muable et sujet au changement, l’Église catholique et apostolique les anathématise».
Le symbole de Nicée va par la suite incorporer le Saint-Esprit afin de former une Trinité.
En 380, l’empereur Théodose 1er s’impose
en tant qu’autorité religieuse et promulgue « l’édit de
Thessalonique»
qui affirme : «
nous croyons en l'unique Divinité du Père et du Fils et du Saint-Esprit, dans une égale Majesté et une pieuse Trinité.
Nous ordonnons que ceux qui suivent cette loi prennent le nom de Chrétiens catholiques et que les autres, que nous jugeons déments et insensés, assument l'infamie de l'hérésie. Leurs
assemblées ne pourront pas recevoir le nom d'églises et ils seront l'objet, d'abord de la vengeance divine, ensuite seront châtiés à notre propre initiative que nous avons adoptée suivant la
volonté céleste. »
La doctrine de la Trinité est imposée par la force. Ceux
qui n’adhèrent pas à cette doctrine en faisant partie de la religion catholique sont persécutés.

Un an plus tard, l’empereur Théodose 1er convoque le Concile de
Constantinople qui
va durer 3 mois.
150 évêques y sont appelés.
Le principal point qui y est acquis est la définition de l’Esprit Saint comme
troisième personne de la Trinité.
Le symbole dit de Nicée du nom du premier concile œcuménique qui l’a adopté en 325 est ainsi complété sur l’Esprit Saint : « par
l’Esprit Saint il a pris chair de la Vierge Marie » et «L’Esprit Saint qui est Seigneur et qui donne la vie; il procède du Père ; avec le Père (et le Fils) il reçoit même adoration et même
gloire ; il a parlé par les prophètes.»
La confession de foi établie par le concile, constituant le "Symbole de Nicée", est ainsi complétée au concile de Constantinople en 381, pour devenir le "Symbole de Nicée-Constantinople"
ou Credo.
La doctrine de la Trinité est alors bien définie et imposée dans tout l’empire.
Elle constituera par la suite un enseignement de base des principales religions de la chrétienté : catholiques, protestants, orthodoxes, évangéliques…
● Les antitrinitaires subissent de terribles persécutions
La plupart des chrétiens unitaristes (rejettent
la Trinité) sont aussi anabaptistes (prônent
le baptême du croyant adulte, conscient et consentant) et anticléricaux (rejettent
l’existence d’un clergé prééminent et maintenant la population dans l’ignorance).
►Michel Servet,
un savant espagnol, a eu le courage, seul, dès l’âge de 20 ans, de rejeter la doctrine de la Trinité dans un petit livre publié en 1531 sous le titre De trinitatis erroribus (Les
erreurs de la Trinité). Il y déclare notamment: «L'essence
divine est indivisible... il ne peut y avoir dans la Divinité diversité de personnes».
Michel Servet est arrêté par les Calvinistes à Genève. Calvin lui
fait infliger de cruels traitements. Son procès, pendant deux mois, donne lieu à un débat très vif. Servet se dit prêt à changer d’opinion à condition que son adversaire lui fournisse des
arguments bibliques pour le convaincre. Calvin s’en montre incapable. Condamné pour hérésie par Calvin et refusant d'abjurer, Michel Servet sera brûlé comme hérétique à Champel, près de
Genève, le 26 octobre 1553. Le malheureux meurt dans d'atroces souffrances, brûlé à petit feu - son agonie dure une demi-heure - car le bois, humide à cause de la pluie, se consume avec
difficulté. Les protestants également sont coupables des tortures les plus impitoyables !!
Lien - Michel Servet
D’autres chrétiens sincères antitrinitaires subissent le même sort :
►En
1524 Jan Kalenec et
ses compagnons du parti mineur des Frères de Bohème anabaptistes, anti-trinitaires et anti-cléricaux ont été flagellés, torturés et brûlés vifs;
►Iwan Tyszkiewicz de
la Petite Église polonaise a été brûlé vif après après avoir eu sa langue coupée ;
►Hélène Weigel est
jetée dans une geôle à l’âge de 70 ans, accusée d’hérésie suite à une dénonciation de l’évêque du lieu. (Elle est emprisonnée depuis deux ans quand Michel Servet rédige son premier écrit
anti-trinitaire, (De Trinitatis erroribus 'les erreurs de la Trinité'). Elle sera emprisonnée pendant 10 ans, avant que le châtiment suprême lui soit infligé. En 1539, H. Weigel est
brûlée vive à Cracovie à l’âge de 80 ans. Cette femme courageuse est restée fidèle à Dieu jusqu’à la fin ;
►En
1546 plus de 30 000 anabaptistes unitariens joristes sont
exécutés en Hollande et en Frise (archipel);
►En
1550 - Jeanne Bocher est
brûlée vive en Angleterre, au début du règne d’Edouard VI, suite à sa condamnation pour hérésie. La jeune femme anabaptiste et antitrinitaire a courageusement refusé de se rétracter. Un
Hollandais nommé Georges Van Pare est
supplicié en même temps avec le même courage.
La liste est longue. Des milliers de personnes ont été assassinées au nom de Dieu, pour une doctrine d'origine païenne qui a été imposée avec la plus grande violence !! Le plus odieux des
opprobres a été jeté sur notre Dieu.
Ces religions ont les mains salies par le sang innocent de fidèles serviteurs de Dieu qui étaient attachés au véritable enseignement de la Bible.
On peut s’interroger sur les raisons qui ont poussé le clergé et les puissants de ce monde, depuis le concile de Nicée, à imposer avec autant de violence une doctrine incompréhensible qui
éloigne les gens du vrai Dieu…
Le long chemin des unitariens
● Isaac Newton dévoile deux versets bibliques falsifiés soutenant la doctrine de la
Trinité
Newton a
consacré beaucoup de temps sur le thème de la Trinité. Il rédige un ouvrage intitulé « An Historical Account of Two Notable Corruptions of Scripture » (publié après sa mort
en 1754) où il dévoile la falsification de deux versets des Écritures : 1Jean 5 :7 et 1Timothée 3 :16.
►1 Jean 5 :7 : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la
Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un ».
Newton consulte les manuscrits grecs et latins anciens, et les premières versions de la Bible. Il constate que les mots “dans le ciel : le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là sont un”,
censés appuyer la doctrine de la trinité, n’existent pas dans le texte original grec des Écritures inspirées de Dieu. Il s'agit de toute évidence d'une falsification.
Le verset doit véritablement se lire ainsi : « Ils
sont trois à rendre témoignage : » - 1 Jean 5:7, Bible
des Peuples
►1 Timothée 3 :16 : « Et, de l'aveu de tous, le mystère de piété est grand: Dieu a été
manifesté en chair, justifié par l'Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire. »
dans les versions françaises d’Ostervald, David Martin, Second 21, Darby, Second nouvelle édition de Genève, la Bible annotée…
Newton démontre que le texte grec a été modifié pour introduire le mot “Dieu”
dans la phrase “Dieu a été manifesté en chair”.
Le véritable verset se lit ainsi :
1 Timothée 3.16 : «Et, il faut le reconnaître, le mystère de la piété est grand: Il s'est manifesté dans la chair, il a été justifié dans l'Esprit, il est apparu aux anges, il a été proclamé
parmi les nations, il a été cru dans le monde, il a été enlevé dans la gloire. » - 1
Timothée 3:16, nouvelle
Bible Segond
La Bible de Jérusalem,
traduction catholique, ajoute cette note en bas de page : “‘Il’,
au masculin, c’est le Christ.”
Les traductions « Bible de la Liturgie »,
« Bible des Peuples »
et « Bible en français courant »
emploient, elles, le mot « Christ »
à la place de « il ».
« Assurément, il est grand, le mystère de notre religion : c’est le Christ, manifesté dans la chair, justifié dans l’Esprit, apparu aux anges, proclamé dans les nations, cru dans le monde,
enlevé dans la gloire ! » - 1 Timothée 3:16, Bible
de la Liturgie
« Oui,
incontestablement, il est grand le secret dévoilé dans notre foi !
Le Christ, apparu comme un être humain, a été révélé juste par l'Esprit Saint et contemplé par les anges.
Annoncé parmi les nations, cru par beaucoup dans le monde, il a été élevé à la gloire céleste. » 1 Thimothée 3:16- Français
courant
Encore aujourd’hui, de nombreuses traductions contiennent ces versets
falsifiés !
Ceux qui falsifient la Parole de Dieu ou qui l’acceptent auront des comptes à rendre !
Proverbes 30 :5, 6 :
« 5 Toute parole de Dieu est pure. Il est un bouclier pour ceux qui cherchent refuge en lui. 6 N'ajoute rien à ses paroles! Il te reprendrait et tu apparaîtrais comme un menteur. »
Apocalypse 22 : 18-19 :
« 18 Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; 19 et si quelqu'un
retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre.»
Lien - Isaac Newton
● Quelques déclarations retrouvées dans plusieurs dictionnaires et encyclopédies
►L’encyclopédie
britannique, bien que ne remettant pas en cause la doctrine de la Trinité en elle-même, reconnaît qu’un long chemin sépare Jésus et les premiers chrétiens de l’adoption
finale du dogme.
Les éditeurs de l’Encyclopédie britannique ont écrit: « Neither the word “Trinity” nor the explicit doctrine appears in the New Testament, nor did Jesus and his followers intend to
contradict the Shema in the Hebrew Scriptures: “Hear, O Israel: The Lord our God is one Lord” (Deuteronomy 6:4).” Encyclopaedia
Britannica
Lien - encyclopédia britannica
Ce qui traduit ressemble à ce qui suit:
« Ni
le mot « Trinité » ni sa doctrine n’apparaît de manière explicite dans le Nouveau Testament. Jésus et ses disciples n’ont jamais contredit la confession de foi des Écritures hébraïques :
‘Écoute, Israël, Yahvé notre Dieu est Yahvé-Unique. » - Deutéronome 6:4
Après avoir expliqué que la doctrine s’est développée de manière graduelle sur plusieurs siècles, ils ajoutent: “The Council of Nicaea in 325 stated the crucial formula for that doctrine
in its confession that the Son is “of the same substance [homoousios] as the Father,” even though it said very little about the Holy Spirit. Over
the next half century, St. Athanasius defended and refined the Nicene formula, and, by the end of the 4th century, under the leadership of St. Basil of Caesarea, St. Gregory of Nyssa, and St.
Gregory of Nazianzus (the Cappadocian Fathers), the doctrine of the Trinity took substantially the form it has maintained ever since”. (1976),
Micropædia, Vol. X, p. 126.
Traduction : Le
concile de Nicée en 325 établit les bases de cette doctrine en adoptant une confession de foi selon laquelle le Fils est « de la même substance que le Père », bien qu’il ne dise presque rien
sur l’esprit saint. Au cours du demi-siècle qui a suivi, St Athanase a défendu et affiné le symbole de Nicée, et, vers la fin du IVe siècle, sous la direction de St Basile de Césarée, St.
Grégoire de Nysse et St. Grégoire de Nazianze (les Pères de Cappadoce), la doctrine a pris la forme qu’elle a gardé depuis.
Lien - encyclopédie
►Dans
l’encyclopédie américaine, nous pouvons lire:
“Christianity derived from Judaism and Judaism was strictly Unitarian [believing that God is one person]. The road which led from Jerusalem to Nicea was scarcely a straight one. Fourth
century Trinitarianism did not reflect accurately early Christian teaching regarding the nature of God; it was, on the contrary, a deviation from this teaching.”—(1956),
Vol.XXVII,
p. 294L.
Ce qui traduit donne : « Le
christianisme dérive du judaïsme qui était strictement unitarien (croyant que Dieu est UN). Le chemin parcouru depuis Jérusalem jusqu’à Nicée était loin d’être une ligne droite. Le
Trinitarisme du 4e siècle ne reflétait pas de manière exacte les enseignements des premiers chrétiens en ce qui concerne la nature de Dieu, mais au contraire, une déviation de cet
enseignement ».
L’encyclopédie précise que les premiers chrétiens considéraient Jésus comme le divin Fils de Dieu, le Messie ressuscité et glorifié, maintenant à la droite de Dieu (donc rien qui les lie au
dogme de la Trinité).
"For
the early Christian belief that Jesus was divine, the Son of God, and that as the risen, glorified Messiah or Lord, He was now at the right hand of God: required the use of theistic
language." (Encyclopedia
Americana, Trinity, p116)
►Dans
le Nouveau Dictionnaire Universel, nous pouvons
lire :
« Le
dogme de la Trinité ne fut complété qu’en l'an 381, au concile de Constantinople, où fut décrétée la procession du Saint-Esprit, du Père et du Fils. Quoi qu'il en soit, la trinité platonique,
qui ne fut elle-même au fond qu'une sorte d'arrangement, de disposition nouvelle, des trinités plus anciennes des peuples qui avaient précédé, nous paraît bien être la trinité
philosophique, rationnelle, c'est-à-dire la trinité d'attributs qui a donné naissance à la triplicité d'hypostases ou de personnes divines des Églises
chrétiennes. » -
Gallica
Lien - Gallica
Le lien est ici directement fait avec les trinités ou triades divines
plus anciennes.
La définition trinitaire selon laquelle l’esprit saint était désormais considéré comme une personne d’égale importance à Dieu n’a été établie qu’en 381 (au concile de Constantinople),
soit 350 ans après l’effusion de l’esprit saint sur les 120 disciples réunis à Jérusalem à la Pentecôte de l’an 33.
● Conclusion
Le mot Trinité n’apparait à aucun endroit dans la Bible.
La doctrine de la Trinité a été imposée par les empereurs
romains habitués
aux triades de dieux (comme la triade capitoline très vénérée à ce moment-là) et très soucieux de maintenir la paix religieuse et donc l’unité de l’Empire.
Cette doctrine a été imposée avec beaucoup de force et de violence,
interdisant ainsi toute réflexion personnelle. De nombreux chrétiens sincères et soucieux d’adorer Dieu avec la vérité ont subi les plus abominables et impitoyables tortures qu’il soit
possible à un être humain d’imaginer – les pires atrocités ont été commises au nom de Dieu par des chefs religieux chrétiens supposés le représenter sur terre !!
On peut s’interroger sur les raisons qui ont poussé le clergé et les puissants de ce monde, depuis le concile de Nicée, à imposer avec autant de violence une doctrine incompréhensible qui
éloigne les gens du vrai Dieu… Ces religions ont les mains pleines de sang innocent. Cette intolérance religieuse a, au final, poussé les gens à se détourner de Dieu.
Par ailleurs, les travaux de recherche minutieuse réalisés par Isaac
Newton,
un éminent scientifique motivé par un profond respect pour Dieu, ont démontré que deux versets falsifiés avaient été introduits dans la Parole de Dieu de façon à justifier la doctrine de la
Trinité. Il s’agit des versets de 1Jean 5 :7 et 1Timothée 3
:16.
Les falsificateurs et ceux qui se complaisent dans cette falsification (de nombreuses traductions utilisées aujourd’hui contiennent encore ces versets falsifiés) auront des comptes à rendre à
l’Auteur des Saintes Écritures:
Proverbes 30 :5, 6 :
« 5 Toute parole de Dieu est pure. Il est un bouclier pour ceux qui cherchent refuge en lui. 6 N'ajoute rien à ses paroles! Il te reprendrait et tu apparaîtrais comme un menteur. »
Apocalypse 22 : 18-19 : «
18 Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; 19 et si quelqu'un
retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre.»
Enfin, des historiens et des chercheurs ont compris que la doctrine de la Trinité s’est développée sur plusieurs siècles pour atteindre sa définition actuelle
en 381 lors
du concile de Constantinople. Ils
expliquent que le christianisme dérive du judaïsme qui
est strictement unitarien (Yahvé est UN)
et que rien dans les paroles de Jésus et des apôtres n’ont jamais contredit cet enseignement de base.
Ils ajoutent que le trinitarisme du 4e siècle ne reflète en rien les enseignements des premiers chrétiens en ce qui concerne la nature de Dieu. En effet les premiers chrétiens considéraient
Jésus comme le divin Fils de Dieu, le Messie ressuscité et glorifié, maintenant à la droite de Dieu.
Enfin, le lien est fait entre la Trinité et les triades divines
plus anciennes.
La doctrine de la Trinité, en dénaturant et en complexifiant l’image de Dieu, a éloigné les gens de leur Créateur car ils ne savent plus qui il est vraiment.
Et pourtant, apprendre à connaître Dieu et Jésus est primordial. En effet, Jésus lui-même a déclaré"Or,
la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ". - Jean 17:3
Une dernière partie va permettre de récapituler l’ensemble des versets bibliques nous permettant de comprendre quelle est véritablement la nature de Dieu et celle de son Fils,
Jésus-Christ.
Olivier
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