La religion dans l’empire romain


La religion dans l’empire romain


 

 

 Les Romains intègrent dans leur panthéon les dieux provenant des peuples conquis

Les Romains 
polythéistes sont profondément religieux et tolérants. Ils attribuent le succès de leur empire à leur piété collective (pietas) qui permet de conserver de bonnes relations avec les dieux. Plutôt que d’éliminer les cultes étrangers, ils les adoptent, si bien que leur religion devient aussi variée que la population est multiculturelle. C’est la raison pour laquelle, le Panthéon, construit de 118 à 125 apr. J.-C. par l'empereur Hadrien, est dédié à tous les dieux. On ne donc peut parler de la religion romaine sans évoquer les divinités de tout le bassin méditerranéen qui ont été « importées » dans la cité mère, Rome.

 

 

Les Romains polythéistes sont profondément religieux et tolérants. Ils attribuent le succès de leur empire à leur piété collective (pietas) qui garantit de bonnes relations avec les dieux. Le Panthéon construit par Hadrien est dédié à tous les dieux.

Intérieur du Panthéon au XVIIIe siècle, avec le décor d'origine, par Giovanni Paolo Panini – wikipedia

Le Panthéon est reconstruit sous Hadrien (début du iie siècle). À l’origine, le Panthéon était un temple dédié à toutes les divinités. Il est converti en église au viie siècle par le pape Boniface IV et aujourd'hui elle est la basilique de la Sainte Vierge de tous les Martyrs.  

 
Au fur et à mesure des conquêtes, le panthéon romain s'enrichit de nouveaux dieux et se nourrit de différentes influences religieuses. 

Au IIIe siècle av. J.-C., par exemple, est introduit le culte grec d’
Asclépios (l’Esculape romain). 

À la fin du IIIe siècle av. J.-C., le culte phrygien de 
Cybèle se diffuse peu à peu. Il est officiellement importé à Rome lors de la seconde guerre punique.

 

À la fin du IIIe siècle av. J.-C., le culte phrygien de Cybèle se diffuse peu à peu. Il est officiellement importé à Rome lors de la seconde guerre punique.

Cybèle



Au Ier siècle, l'empereur
 Caligula s'intéresse au culte d'Isis qui connaît un succès important. Les cultes alexandrins arrivent à Rome par des commerçants égyptiens. Les Romains vénèrent Isis (on peut encore admirer aujourd'hui le temple de la déesse à Pompéi), son époux Sérapis et Horus; mais aussi Hermanubis (Hermès-Anubis) ou encore Apis. 


À la fin du IIe siècle, Commode est initié au mithraïsme. Mithra est le dieu indo-iranien de la lumière dont le culte connaît un véritable essor à Rome. Son culte est uniquement réservé aux hommes et il a beaucoup de succès dans l'armée. On le représente souvent dans la scène de la tauroctonie.

 

À la fin du IIe siècle, Commode est initié au mithraïsme. Mithra est le dieu indo-iranien de la lumière dont le culte connaît un véritable essor à Rome. Son culte est uniquement réservé aux hommes et il a beaucoup de succès dans l'armée.

Mithra sacrifiant le Taureau (100-200 apr J-C), collection Borghese, achat par le Louvre en 1807 wikipedia

 


Quant aux dieux grecs, ils sont assimilés aux dieux romains existants. C’est ainsi que Jupiter est assimilé à ZeusPoséidon devient l’équivalent du dieu de la mer NeptuneArtémis est assimilée à DianeDionysos à Bacchus.
Junon, la sœur et épouse de Jupiter, reine des cieux et protectrice du mariage, est assimilée à l’Héra des Grecs; sa fille Minerve, déesse de la sagesse et de l’intelligence, de l’artisanat et de l’art est assimilée à Athéna
Le temple de Jupiter, sur le Capitole, est dédié en 509 av. J.-C. à la 
triade Jupiter, Junon et Minerve. Il est détruit par les Vandales en 455 apr. J.-C.
Mars, dieu romain de la guerre, fils de Junon et Jupiter, est l’équivalent d’Arès et l’amant de Vénus/Aphrodite, déesse de l’amour, de la beauté et du désir.   
Hadès est le frère aîné de Zeus et de Poséidon. Tandis que Zeus gouverne le ciel, Poséidon la mer, Hadès règne dans le monde souterrain, il est le « maitre des Enfers ». Il est marié à Perséphone. Il est l’équivalent du Pluton romain.

 

Une sculpture de Neptune dans le port de Copenhague, au Danemark – Vikidia

Janus, un des plus anciens dieux des Romains. Sculpture en marbre. Musée du Vatican - Vikidia

Diane de Versailles, copie romaine d'un original grec de 330 av. J.-C. (?), musée du Louvre - wikipedia

Statue de Pluton (vers 1884-1886) par Henri Chapu, située dans le parc du château de Chantilly – wikipedia

 

 

L’Apologète Aristide d’Athènes qui est mort en martyr vers 150 sous l’empereur Antonin a décrit en détail les différents dieux adorés par les polythéistes.

 

Lien - Apologie d’Aristide d’Athènes

 

 


 Lare et pénates

D’après l’encyclopédie universalis, les pénates dérivent de penus, le « garde-manger », dont ils sont les protecteurs. Ces divinités, toujours invoquées collectivement, garantissent au groupe familial sa subsistance, et donc sa survie. Ils apparaissent comme les dieux du foyer domestique, veillant sur le feu qui sert à faire la cuisine. Ils sont attachés en propre au groupe familial et se déplacent avec lui en cas de changement de domicile. Ils sont transmis en héritage. Ils reçoivent prières et offrandes quotidiennes.
En tant que groupe social structuré, la cité a aussi ses pénates, appelés à remplir, à son niveau, la même fonction qu'au niveau familial sur le plan privé.

Ces dieux domestiques sont généralement associés au culte de 
Vesta, la déesse du foyer. L’importance de Vesta dans la religion romaine est telle que le culte qui lui est consacré à Rome est le seul à y disposer à temps plein d’un collège d’officiantes vierges, les Vestales, recrutées entre les âges de six à dix ans comme « prêtresses de feu éternel » pour maintenir la flamme du temple qui lui est dédié. La fête religieuse romaine de Vesta est observée du 7 au 16 juin.
Chaque ville a sa Vesta et ses Pénates.

Le culte domestique associe aux pénates le lare, dont le rôle est en principe différent. Le lare protège l'implantation territoriale du groupe familial ; partant, il est fixé en un point précis du sol et ne saurait en bouger. On l'honore non comme divinité protectrice de la famille, mais comme génie du lieu où elle demeure. En cas de déplacement, le lare reste immuable. 
La cité aussi a ses lares, et on vénère tous ceux qui veillent sur les points géographiquement importants pour la collectivité, en particulier sur les carrefours.
(L'étroite association du lare et des pénates dans le culte privé a amené une relative confusion entre ces deux types de divinités). 

 

Autels du lare et des pénates

Autor daryl_mitchell from Saskatoon, Saskatchewan, Canada - Aedicula Lararium, commons.wikimedia______

Casa dei Vettii a Pompei: Larario. Autore della foto: Patricio Lorente.

 



 Le polythéisme de l’Empire romain dans la Bible

Le 
livre des Actes décrit clairement l’atmosphère païenne dans laquelle baigne le christianisme primitif. Citons quelques exemples. 

Alors que Paul se trouve à Athènes, il constate l’omniprésence d’idoles représentant de nombreuses divinités.

Actes 17 :16 : « Pendant que Paul les attendait à Athènes, son esprit était profondément indigné à la vue de cette ville pleine d'idoles. » 


Paul remarque même un autel portant l’inscription : “ À un dieu inconnu. ”
Actes 17 : 22, 23 : « 22 Paul, debout au milieu de l'Aréopage, dit: "Athéniens, je vous trouve à tout point de vue extrêmement religieux. 23 En effet, en parcourant votre ville et en examinant les objets de votre culte, j'ai même découvert un autel avec cette inscription: 'A un dieu inconnu'! "»

Alors que Paul se trouve à Athènes, il constate l’omniprésence d’idoles représentant de nombreuses divinités. Actes 17 :16 : « Pendant que Paul les attendait à Athènes, son esprit était profondément indigné à la vue de cette ville pleine d'idoles. »

 

 

Des gens de Lystres ont pris Paul et Barnabas pour les dieux grecs Hermès et Zeus.

Actes 14 : 11-13 : « 11 A la vue de ce que Paul avait fait, la foule se mit à dire tout haut en lycaonien: «Les dieux sont descendus vers nous sous une forme humaine.» 12 Ils appelaient Barnabas Zeus, et Paul Hermès, parce que c'était lui qui prenait la parole. 13 Le prêtre de Zeus, dont le temple était à l'entrée de la ville, amena des taureaux avec des guirlandes vers les portes. Il voulait, de même que la foule, offrir un sacrifice. » 

 


À Éphèse, on adorait avec ferveur la déesse Artémis.

Actes 19 : 24, 28, 34 : « 24 En effet, un orfèvre du nom de Démétrius fabriquait des temples d'Artémis en argent et procurait un gain considérable aux artisans. 28 A ces mots, ils furent remplis de colère et se mirent à crier: "Grande est l'Artémis des Ephésiens!" 34 Mais quand ils reconnurent qu'il était juif, tous crièrent d'une seule voix pendant près de deux heures: "Grande est l'Artémis des Ephésiens!" »

 

 

Enfin, sur l’île de Malte, certains ont cru que Paul était un dieu puisqu’une morsure de serpent n’avait eu aucun effet sur lui (Actes 28:3-6). 


 

 La divination à Rome

Les 
augures sont les prêtres chargés d'interpréter les auspices, phénomènes naturels considérés comme des présages par lesquels les dieux entrent en communication avec les humains.
Un « augure » désigne également la pratique divinatoire exercée par ces prêtres, et le message (de bon augure ou de mauvais augure) envoyé par les dieux qui doit être élucidé afin de déterminer une conduite à tenir pour satisfaire la volonté des dieux.

À Rome, les ministres très respectés, officiellement préposés à cette divination portent aussi le nom d'augures. Les Romains n’entreprennent rien sans consulter les dieux, c’est-à-dire sans prendre les auspices. Le destin de l’Etat dépend presque de la manière dont on interprète les signe envoyés par les dieux, il est pour ainsi dire aux mains des augures.

Les Romains communiquent avec leurs dieux au travers de plusieurs types d’auspices.
Les auspices célestes sont des 
phénomènes météorologiques comme l’éclair et le tonnerre par lesquels la divinité manifeste sa volonté. Ces auspices sont comme les réponses de Jupiter, si l’éclair est de droite à gauche, c’est un signe favorable, si l’éclair est de gauche à droite, c’est au contraire un signe défavorable.
Certains auspices sont liés 
au vol et au cri des oiseaux, en particulier des corvidés (pies, corbeaux et corneilles) ou à l'appétit des poulets sacrés (s’ils ont de l’appétit, il s’agit d’un signe favorable).
Enfin, d’autres auspices consistent à lire dans les 
viscères des victimes sacrifiées : si le foie, la rate, l'estomac, les poumons, le cœur et les reins présentent les caractéristiques voulues, ils sont brûlés sur l'autel en offrande aux dieux, sinon, on recommence le sacrifice.

 

Les augures sont les prêtres chargés d'interpréter les auspices, phénomènes naturels considérés comme des présages. Certains auspices sont liés au vol et au cri des oiseaux, en particulier des corvidés ou à l'appétit des poulets sacrés."

Augure en train d’officier. Il observe l’appétit des poulets sacrés.

 

 


 La Bible relate quelques exemples de magiciens et de devins


Le proconsul de Chypre fréquentait un sorcier juif.
Actes 13 : 6, 7, 8 : « 6 Ensuite, ils traversèrent [toute] l'île jusqu'à Paphos, où ils trouvèrent un magicien, un prétendu prophète juif appelé Bar-Jésus. 7 Il faisait partie de l'entourage du gouverneur Sergius Paulus, un homme intelligent.  8 Mais Elymas le magicien - c'est en effet ce que signifie son nom - s'opposait à eux et cherchait à détourner le gouverneur de la foi.»

 


A Philippes, Paul et Silas sont suivis pendant plusieurs jours par une servante qui a un esprit de divination et qui procure un grand profit à ses maîtres. Quand Paul, agacé, ordonne à l’esprit de sortir d’elle, les maîtres de la servante qui voient disparaître leur gain, s’emparent de Paul et Silas et les traînent devant les magistrats.  Après être roués de coups, ils sont jetés en prison.

 
Actes 16 : 16 : « Alors que nous nous rendions au lieu de prière, une jeune esclave qui avait un esprit de divination est venue à notre rencontre. Par ses prédictions, elle procurait un grand profit à ses maîtres. »

 

 

 

 

 

 Les fêtes romaines païennes (certaines sont encore célébrées de nos jours)

Les Romains célèbrent de très nombreuses fêtes dans l’année. Presque 
un jour sur deux : les fêtes donnent lieu soit à des cérémonies avec sacrifices, soit à des rites très stricts, soit à des jeux.
Quelques exemples de cérémonies religieuses et publiques (la liste n’est pas exhaustive) :

Début janvier : ‘Strena’ (étrennes) ;
 9 janvier : ‘Agonalia’, en l’honneur du dieu Janus, qui a donné son nom au mois et que les Romains prient pour connaître son avis ;
 11 ou 15 janvier : fête en l’honneur des lares des carrefours ;
 13 au 15 février : fête de purification et de fécondité ;
 13 au 22 février : fête des Mânes des ancêtres liée à la croyance en l’immortalité de l’âme ;
 1er mars : ‘Matronalia’ : fête des mères (matrones) ; Nouvel An romain ; ‘Feria Marti’ en l’honneur du dieu Mars ;
19 mars : ‘Quinquatrus’ : purification de l’armée au Champ de Mars, sacrifice d’un taureau ;
 25 mars : ‘Hilaria’ : fête en l’honneur de Cybèle ;
4-10 avril : Jeux ‘Megalenses’, jeux de cirque en l’honneur de Cybèle ;
25 avril : ‘Robigalia’ : fête en l’honneur du Soleil. Sacrifice d’un chien au pelage roux, symbole du l’éclat du soleil.
28 avril-3 mai : ‘Floralies’ en l’honneur de la déesse Flore. C’est une fête de débauche à laquelle participent les courtisanes.
9 juin : ‘Vestalia’, en l’honneur de Vesta ;
24 juin : ‘Fors Fortuna’, célébration de la déesse du hasard et de la bonne fortune ;
6-13 juillet : Jeux organisés en l’honneur d’Apollon ;
19 - 21 juillet : ‘Lucaria’ : conjuration des démons des arbres (fête religieuse concernant les bûcherons).
 23 juillet : ‘Neptunalia’ : fête en l'honneur de Neptune, au cours de laquelle on construit des huttes fraîches.
25 juillet : ‘Furrinalia’ : fête en l'honneur de Furrina, patronne des eaux souterraines et du creusement des puits.
23 août : ‘Volcania’ ou ‘Volcanalia’ : fête de Vulcain. C'est la fête de la moisson, conjuration des incendies.
septembre : Grands jeux romains : Jeux institués par Tarquin l'Ancien en l'honneur de Jupiter (processions, courses, jeux du cirque ).
 5 - 12 octobre : ‘Augustalia’ : fête en l'honneur d'Auguste.
 11 octobre : ‘Meditrinalia’ : fête des vendanges.
 13 octobre : ‘Fontinalia’ : fête en l'honneur de Fontus, dieu des sources et des eaux courantes.
 24 novembre - 25 décembre : Brumalia : fête dédiée à Bacchus .
11 décembre : ‘Agonalia’ ou Agonia : fête en l'honneur du dieu solaire Sol parfois identifié à Janus.
18 décembre : ‘Eponalia : fête en l'honneur de la déesse gallo-romaine Epona, protectrice des chevaux.
17-23 décembre : ‘Saturnales’ : fête du solstice d'hiver en l’honneur de Saturne. Au moment des Saturnales, les classes sociales se mêlent, les esclaves commandent à leurs maîtres, les maîtres servent leurs esclaves à table, et la plus grande licence règne.
25 décembre : ‘Dies Natalis Invicti Solis’ (Jour de renaissance du Soleil Invaincu) : Fête en l'honneur de Sol Invictus. – à partir du IIIème siècle, il devient, sous l'empereur Aurélien, le patron principal de l’Empire romain. Le culte du soleil, sensé être universel, permet de renforcer l’unité entre les provinces de l’Empire. 

Revers - Aurélien et son épouse Séverine, placée sous la protection d'un buste du Soleil radié.

Multiple d'or émis à Ticinum en 313. Buste de Constantin et du dieu Sol invictus – wikipedia

 


Pour connaître l’origine de la fête de Noël et de la fête de Pâques :

 

Lien - L’Empire romain a donné naissance à la fête de Noël

 

Lien - Les historiens et l'origine de la fête de Noël

 

Lien - L’Eglise catholique romaine et la date du 25 décembre

 

Lien - L’Empire romain et la fête de Pâques

 

 


 Le culte de l’empereur ou culte impérial

Auguste, le premier empereur, (27 av. J.-C., 14 ap. J.-C.) met en place le culte impérial. Il fait diviniser Jules César et, en tant que son héritier, il s'élève ainsi au-dessus de l'humanité.
Le culte impérial permet de transcender les différences religieuses et d’unir les habitants de l'Empire si dissemblables par la culture et les croyances - contribuant ainsi à la 
pax romana. Il permet de promouvoir le patriotisme en se soumettant au pouvoir de Rome à travers un empereur divinisé. 
L’empereur se voit conférer un caractère sacré et des honneurs divins de par sa fonction de grand pontife.
Des cérémonies sont organisées en l'honneur de l'empereur. C'est l'occasion pour la communauté de se retrouver dans des processions devant des sacrifices, des banquets et toutes sortes de spectacles, théâtres, etc.

Vénérer les divinités d’État est perçu comme un signe de loyauté et de soumission à l’Empire. S’y refuser est tenu pour une trahison. 
Mais les chrétiens ne peuvent rendre un
 culte idolâtrique à l’empereur, à Rome ou aux dieux romains. 
Pendant son exil, en raison des persécutions à l’encontre des chrétiens, 
Jean reçoit la révélation de Jésus-Christ et rédige le livre de  l’Apocalypse. Il y fait allusion à Antipas, un fidèle chrétien tué à Pergame, centre important du culte impérial. 
Ap 2 :13 : « Antipas, mon témoin fidèle, a été mis à mort chez vous ».
Ce fidèle témoin de Jésus a peut-être refusé d’accomplir les rituels du culte impérial. 

On peut dire que façon générale, lors de 
catastrophes, d’épidémies, d’invasions, ce sont les chrétiens qu’on accuse d’avoir provoqué la colère des dieux qui n’ont pas été honorés comme il se doit.
Les chrétiens seront la cible des persécutions pendant 
300 ans, à intervalles plus ou moins réguliers.

 

Lien - Les persécutions des chrétiens sous l'Empire romain vont durer 300 ans !

 

Lien - Les persécutions des chrétiens sous la dynastie des Antonins au IIème siècle

 

Vénérer les divinités d’État est perçu comme un signe de loyauté et de soumission à l’Empire. S’y refuser est tenu pour une trahison. Mais les chrétiens ne peuvent rendre un culte idolâtrique à l’empereur, à Rome ou aux dieux romains.

Jean-Léon Gérôme - La rentrée des félins - 1902

 

 

Malgré la cruauté des tortures qu’on leur inflige, la plupart des chrétiens préfèrent rester intègres au Dieu

Tout-Puissant … Honorons leur mémoire en n’oubliant jamais leur courage devant les supplices indescriptibles.

 

 

 Soyons déterminés à garder notre intégrité en refusant de porter allégeance à la bête

 

Jésus nous a avertis, dans le livre de l’Apocalypse, qu’il nous faudra refuser la marque de la bête signe l’allégeance au pouvoir humain éloigné de Dieu et sous influence satanique.

Ne craignons pas d’être différents de la masse de nos concitoyens.

Il n’est certes pas facile d’avancer à contre courant et de se priver en même temps de tous les avantages dont bénéficie notre entourage, ou même pire, subir des persécutions. Il est écrit, en effet, que ceux qui refuseront la marque de la bête ne pourront plus ni acheter ni vendre.

 

Apocalypse 13 :16-18 : «  16 Elle fit en sorte qu'on impose à tous les hommes, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, une marque sur leur main droite ou sur leur front. 17 Ainsi, personne ne pouvait acheter ni vendre sans avoir la marque, c'est-à-dire le nom de la bête ou le nombre de son nom. 18 Il faut ici de la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence déchiffre le nombre de la bête, car c'est un nombre d'homme. Son nombre est 666. »

 

Ces difficultés seront cependant temporaires, et nous savons que tous ceux qui acceptent la marque de la bête subiront la colère de Dieu (Ap 14 :9).

 

Gardons présent à l’esprit le prix de la course chrétienne : les bénédictions divines éternelles.

 

Jésus nous a avertis, dans le livre de l’Apocalypse, qu’il nous faudra refuser la marque de la bête signe l’allégeance au pouvoir humain éloigné de Dieu et sous influence satanique. Ne craignons pas d’être différents de la masse de nos concitoyens.

Yves Langevin

 

 

Lien – Ap 13 :16 : Une marque sur la main droite et sur le front

 

Lien – Ap 13 :17 : Personne ne peut acheter ou vendre sans la marque de la bête

 

Lien – Ap 13 :18 : Le nombre de la bête : 666

 

Lien – Ap 14 :9 : Un troisième ange met en garde les chrétiens qui seraient tentés d’adorer la bête et son image

 

 

Olivier                                                                                    

 

Sauf indication spéciale, les versets ont été tirés de la traduction Segond 21 et les images de Free Bible Images.


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